« Ce qui est extraordinaire en campagne à cette période de l’année, c’est le contraste entre le vert et la semence qui n’est pas encore sortie du champ d’à côté. Ça crée des compositions remarquables! Du haut des airs, on voit bien le vert qui ressort, souvent davantage près des endroits humides et selon les types de récoltes, entre autres », raconte M. Lahoud.
« Ça met en évidence les traces de notre régime seigneurial. Quand les Français sont arrivés et ont cadastré toutes les terres du Québec, ils ont donné à chaque habitant une part de terre au bord de l’eau, qu’il cultivait pour le seigneur local. Ça fait que toutes les terres étaient petites, étroites, mais très longues. »
« Ça caractérise vraiment le paysage québécois. Et c’est au printemps qu’on le voit le plus »
— Pierre Lahoud
« Cela dit, les traces de ce régime seigneurial tendent de plus en plus à disparaître. Avec les regroupements de fermes, ces bandes minces vont éventuellement finir par ne plus être visibles. Mais on les sent encore très bien dans notre paysage québécois. »
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« Sur cette photo (ci-dessus) de verdure qui sort d’un fossé humide, je vois des formes comme on en voit parfois dans les nuages. Dans ce cas-ci, je vois un petit lutin qui court! Quand ma conjointe a vu cette photo, ça lui a rappelé la silhouette d’une figure célèbre en Angleterre, un dessin fait sur une montagne vers l’an 1050 qui s’appelle le Cheval blanc d’Uffington. C’est vraiment spectaculaire! »
Propos recueillis par Francis Higgins
Info : pierrelahoud.com
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