«Sur le moment, j’ai été surpris, mais en même temps très touché par la nouvelle», a déclaré Roy dimanche après-midi lors d’une conférence de presse avec le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini.
«Je suis fier de voir mon nom sur le trophée qui sera attribué au meilleur gardien. C’est une belle marque de reconnaissance», a-t-il poursuivi.
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Le trophée Patrick Roy, s’ajoute au trophée Jacques Plante, qui récompensait déjà le gardien de but terminant la saison avec la meilleure moyenne de buts alloués du circuit.
«Les critères clés pour le trophée Patrick Roy seront que le gardien devra avoir joué au moins 40% des minutes de son équipe, maintenir des statistiques exceptionnelles tant pour la moyenne de buts alloués, le pourcentage d’arrêts, les blanchissages et le pourcentage de victoires. Il devra aussi avoir un effet significatif sur les performances de son équipe», a indiqué M. Cecchini.
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Exploits
Citant les nombreux exploits de Roy durant sa carrière de gardien de but et comme entraîneur-chef, le commissaire a rappelé ses années avec les Bisons de Granby «où il recevait en moyenne 39 lancers par match durant ses trois saisons» et sa deuxième saison où il avait disputé 61 des 70 matchs de son équipe, maintenant la cinquième moyenne et le meilleur pourcentage d’arrêts du circuit.
«En 1993 contre les Kings de Los Angeles, il a arrêté 94 tirs en prolongation, chacun étant un tir qui aurait pu faire perdre son équipe. De plus, son clin d’oeil, sa détermination ont inspiré plusieurs gardiens du Québec.»
— Le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini, au sujet de Patrick Roy
Le commissaire a aussi noté le fait que Roy soit devenu un «gardien exceptionnel» avec les Canadiens de Montréal et l’Avalanche du Colorado, soulignant son sang-froid légendaire. «Tu es désormais un immortel!», a finalement lancé Mario Cecchini à Roy.
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Avec les Bisons
Le principal intéressé a pour sa part avoué que le jeune Patrick Roy des Bisons n’aurait jamais pensé avoir un jour son nom sur un trophée. «La première fois que je suis entré dans le vestiaire des Canadiens de Montréal, je n’allais pas là pour les grands honneurs, j’allais là pour survivre», a-t-il illustré.
Roy a ajouté que son moment le plus fort dans la LHJMQ avait été la journée où il avait été repêché. «Malheureusement, Granby n’a pas connu de bonnes saisons. On avait une équipe intéressante à ma deuxième année, mais, malheureusement, on est tombés en première ronde contre un gars qui s’appelait Mario Lemieux... Ça a duré quatre matchs contre les Voisins de Laval, c’est mon expérience des séries de la LHJMQ comme joueur.»
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Jacques Tanguay
L’ancien entraîneur-chef des Remparts n’a pas non plus manqué de saluer son complice, l’ex-président de l’équipe Jacques Tanguay. «J’ai eu cette chance d’avoir été copropriétaire de l’équipe avec Jacques Tanguay. En tant que joueur, copropriétaire, directeur général et entraîneur-chef, j’ai pu me promener à travers toutes les villes de notre ligue et j’ai toujours été bien accueilli. Quand on a embarqué dans cette aventure, Jacques et moi, on voulait amener une culture gagnante à Québec et donner le goût aux jeunes d’évoluer dans notre ligue et de devenir des modèles.»
Présent lors de la conférence de presse, Tanguay lui a bien rendu la pareille en point de presse. «J’ai passé un quart de siècle avec lui et j’ai «tripé» durant toutes ces années. Quand on a acheté les Remparts en 1997, Patrick était encore gardien avec l’Avalanche, mais il regardait toutes les parties des Remparts sur vidéo et nous appelait pour nous donner ses commentaires», se souvient-il.
Jacques Tanguay voit d’ailleurs d’autres honneurs pour son ami dans l’avenir.
«Le prochain hommage, j’espère que ce sera d’être à la Place Jean-Béliveau, ça devrait arriver assez rapidement. Vous rendez-vous compte qu’il a passé autant de temps comme joueur que comme entraîneur?»
— Jacques Tanguay, ex-président des Remparts et ami de Patrick Roy
Terminé
Roy a d’ailleurs répété qu’il croyait que sa carrière d’entraîneur dans la LHJMQ était terminée. «Honnêtement, je pense que c’est terminé pour moi et ça a été vraiment une belle aventure», a-t-il déclaré, avouant toutefois qu’il avait regardé vendredi le match des Olympiques de Gatineau, l’équipe que dirige maintenant son ancien adjoint Benoît Desrosiers, et celui des Remparts samedi.
«Je pense que je suis rendu à une étape de ma vie où je peux profiter du bon temps. J’ignore ce que l’avenir me réserve comme entraîneur-chef, mais si c’était la fin, c’est une très belle fin. On ne peut pas demander un meilleur scénario que celui-là», a conclu Roy, qui n’a pas caché qu’il était intéressé à revenir dans la Ligue nationale comme entraîneur ou directeur général.