Cela n’empêche pas Joel Fouego de rêver grand pour les prochaines années de son évènement de basketball cinq contre cinq, qui est sanctionné par la Fédération de basketball du Québec.

« On veut débuter de la bonne façon en plaçant des fondations solides pour l’avenir. On a passé près d’avoir des équipes provenant de la France cette année, mais on va finalement placer notre attention sur des formations de la Nouvelle-Écosse et de l’Ontario pour notre première édition », explique l’organisateur en assurant que le volet international prendra une place importante dès l’an prochain avec assurément des équipes américaines et françaises.

Le tournoi a déjà 20 équipes inscrites et l’organisateur souhaiterait en ajouter dix autres d’ici le début du mois d’août.

« Il y a des équipes provenant d’un peu partout au Québec, dont une venant d’aussi loin que l’Abitibi pour venir jouer. Avec l’Université Laval, on possède toute l’infrastructure pour non seulement jouer les parties dans un gymnase de très grande qualité, mais aussi pour loger les équipes qui ont des besoins avec les résidences. On offre également d’autres options d’hébergement. »

Un créneau spécifique

Avec quelques tournois de 3 vs 3 à Québec en début de saison estivale, le basketball commence déjà à prendre plus de place dans l’offre sportive de la ville. Ce n’est toutefois pas suffisant aux yeux de Fouego qui juge qu’il n’y avait rien à se mettre sous la dent pour les jeunes de 12 à 15 ans.

« Il n’y a rien à Québec en basketball traditionnel à ce temps-ci de l’année. Le tournoi s’adresse autant aux filles qu’aux garçons et notre but est d’offrir une expérience vraiment unique aux jeunes basketteurs de la région. Les jeunes peuvent monter leur propre équipe et ils ne sont pas obligés de provenir de la même école », explique celui qui agit comme entraîneur pendant la saison scolaire avec l’École secondaire de Neufchâtel.

Joel Fouego termine l’entrevue en affichant beaucoup de confiance pour l’avenir du tournoi.

« Le basketball est un sport en pleine croissance partout dans le monde. Juste au Québec, il y a environ 18 000 jeunes qui y jouent à l’école secondaire. Il faut juste mettre les bases solides cette année et je suis certain qu’on va pouvoir bâtir un évènement de grande envergure dans les prochaines années. »