
Le Grand Marché de Québec et l’agriculture urbaine
Il nous serait profitable de faire une réflexion collective sur l’avenir de l’autonomie alimentaire. C’est une vérité de La Palice de dire que notre solidarité communautaire passe par l’achat local. Tous nos produits maraîchers cultivés sur nos terres contribuent à notre épanouissement par de multiples facettes.
Permettez-moi de vous en énumérer quelques-unes : dans un premier temps, notre alimentation serait bonifiée par une production bio de proximité. Secundo, la réutilisation de nos terres agricoles bénéficierait d’un nouvel élan en production maraîchère. Et finalement le bénéfice écologique et économique de cette possible autonomie alimentaire nous propulserait aux portes de notre auto détermination.
Dans une logique de cause à effet, le Grand Marché de Québec se doit d’être une courroie de transmission entre ses clients et ses producteurs à proximité. En s’associant à la mise en production maraîchère des terres agricoles au cœur de la capitale, le Grand Marché propulserait la réutilisation de ces mêmes terres du secteur de l’arrondissement de Beauport.
Le contexte actuel de pandémie est propice à signaler par pétition ou lettres ouvertes au premier ministre M. Legault la nécessité d’élaborer avec le ministère de l’agriculture un projet viable de développement durable de l’agriculture urbaine. Ce projet redonnerait son caractère premier aux terres qui appartenaient aux Sœurs de la charité et qui avaient comme vocation de nourrir une population.