Plus qu’un changement de président

La gaffe du président de la Chambre des Communes Anthony Rota met en relief le danger inhérent aux privilèges attribués à cette fonction quant à l’invitation des personnes à des événements spéciaux de la Chambre. L’arrivée d’un nouveau président ne changera rien à l’affaire.


Celui-ci ne sera pas mieux équipé pour apprécier les invités qu’il choisira (dans sa circonscription ou pas) au prochain événement de la Chambre.

Il me semble qu’au-delà du faste royal que l’on veut maintenir autour de la fonction du président, il faut retenir que la Chambre n’est pas son salon privé ni son local électoral.

Il devrait aller de soi que ce dernier doive faire valider à l’avance sa liste d’invités par le gouvernement qui, en principe, détient tous les outils de filtrage et d’information lui permettant d’assurer la pertinence de la présence de tel ou tel invité. Il revient au gouvernement de faire les ajustements législatifs à cet effet.

Je suis quand même étonné qu’à ma connaissance, aucun élu et aucun analyste politique n’ait considéré cet aspect de la question.