Ayant apprivoisé son milieu naturel et défini leurs besoins, ils ont songé à la rénover. Mais devant l’ampleur des coûts, ils ont choisi de construire un autre bâtiment à côté et de laisser en place la maison existante, «telle une sœur aînée témoin de l’histoire du site». Le couple s’installerait dans la nouvelle maison et logerait ses visiteurs dans l’ancienne.
De taille modeste, la maison récente est bardée de mélèze et abrite deux chambres, une salle de bain, une cuisine et les aires de séjour. À l’intérieur, le pin recouvert d’une teinture blanche diffuse une douce lumière.


Par sa forme particulière, le toit dialogue avec le paysage et avec «l’aînée». À l’ouest et au sud, le toit avec débord permet de garder les murs extérieurs bas, à l’échelle de ceux de la maison ancienne. Ces proportions répondent aussi à celles des arbres sur la rive opposée.
À l’est et au nord, le toit file vers le faîte à plus de 25 pieds du sol, rappelant la flèche d’une église et l’histoire du site. Visibles de l’intérieur, ses arêtes déterminent le volume des aires de séjour et de la chambre principale, seule pièce de l’étage.

Baptisé Les Sœurs, ce projet ne cherche pas à dominer le paysage, mais à s’y insérer, avec une intention d’intégration dans un milieu naturel. Il est signé par l’architecte Anik Péloquin et a été réalisé par Construction Éclair.
Source: V2comm