Cultiver notre économie

La page couverture du sixième numéro du Soleil Affaires

«Je trouve que, souvent, l’agriculture n’est pas dépeinte comme un domaine high class. Et pourtant, pour moi, c’est le métier le plus noble du monde!» Elle a bien raison, Meghan Jarry, membre du bureau syndical de la Fédération de la relève agricole du Québec, citée dans un texte de Paul-Robert Raymond de ce numéro consacré au secteur de l’agroalimentaire.


Un domaine au coeur de notre identité, de notre territoire, et fondamental pour notre économie. À l’heure de l’engouement pour les produits frais, de la préoccupation croissante pour l’environnement et le commerce local, ce numéro du Soleil Affaires tombe à point.

Sans compter qu’en ce début d’été, on salive déjà à imaginer les étals des marchés publics qui déploient toutes leurs saveurs et leurs couleurs.



Mais le vaste monde de l’agriculture est bien plus que quelques bons produits. Dans tous les secteurs, des enjeux inquiètent.

Problème de pénurie de travailleurs, vieillissement des producteurs et manque de relève touchent ceux qui font vivre ces industries. Jusqu’à s’oublier parfois soi-même, en témoigne un reportage de Marie-Soleil Brault sur la santé mentale de nos agriculteurs, Être résilient, «même quand c’est pas facile».

La même journaliste s’intéresse aussi dans ce numéro à la chaîne du lait, secteur qui compte 4500 producteurs au Québec. Le lait passe par quatre grandes étapes : la traite, la transformation, la distribution et, finalement, la consommation. On vous présente son parcours.

Belle façon aussi de vulgariser le chemin parcouru par certains aliments avec le récit de notre photographe Yan Doublet, qui a passé 12 jours sur les routes avec le camionneur beauceron Martin Lebrun. Après avoir transporté du chocolat de Sainte-Marie jusqu’à Los Angeles, ils ont ramené des brocolis et des laitues au Québec.

On s’entretient aussi avec le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, qui nous fait part de ses priorités.



Des restos dans le coup

Du jardin à l’assiette, De la terre à la table : ces expressions sont plus qu’un slogan pour plusieurs établissements de la grande région de Québec qui cuisinent leurs propres récoltes. Annie Lafrance nous parle de quelques joueurs, dont l’Auberge Saint-Antoine et son jardin à l’île d’Orléans et le Château Frontenac avec son potager sur le toit.

Par ailleurs, deux incontournables de chaque numéro du Soleil Affaires : le quiz de Gilbert Leduc, qui porte dans ce numéro sur Canac, le quincaillier qui compte maintenant 32 succursales au Québec, et la Carte blanche, cette fois signée par James Allen, président de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles de la Chaudière-Appalaches.

Voilà donc qui met la table. Place au fascinant monde de l’agriculture.

Bonne lecture!