
La voie maritime du Saint-Laurent
Trois éléments à savoir sur le métier de débardeur
1. Formés à l’interne
L’Association des employeurs maritimes forme ses employés à son Centre de formation portuaire de Montréal.
«On ne retrouve pas notre machinerie, comme les grues-portiques et les chariots élévateurs pour le travail sur terminal, ailleurs que dans les ports », explique Guillaume Couture, directeur des effectifs et déploiement à l’Association des employeurs maritimes.
Les employés sont d’abord embauchés comme journaliers, et peuvent ensuite acquérir des compétences et gravir les échelons.
2. Des besoins 24-7
Seulement à Montréal, l’Association des employeurs maritimes a environ 1400 employés et il y a des besoins à combler.
«Il y a une augmentation des volumes transités en 2018, on cherche alors plus d’employés, affirme M. Couture. C’est du travail 24 heures sur 24, 365 jours par année, mais les conditions salariales sont très bonnes.»
3. Technologie
Avant, la gestion de la marchandise sur les terminaux était faite à l’aide de papier et de crayon mais, maintenant, tout est automatisé.
«Cela nous permet de faire un meilleur suivi, indique M. Couture, de manipuler le moins possible la marchandise, de mieux gérer l’espace, d’être par conséquent plus efficace.»