Ancré dans sa communauté, Le Monastère des Augustines invite la population à relever son défi durant tout le mois d’octobre. Comment cela fonctionne ? Chaque participant choisira parmi l’un des cinq défis. « La campagne a deux volets : proposer un défi de mieux-être aux participants et amasser des fonds pour soutenir notre mission envers les proches aidants », explique la responsable communications, engagement et innovation sociale du Monastère des Augustines, Isabelle Houde.
Tout le monde peut le faire, insiste-t-elle. Que vous soyez novice en méditation, une mère de famille débordée ou encore un groupe de travailleurs en quête d’accomplissement: ce défi est parfait pour tous ceux qui se disent «un jour, je vais le faire». Ce jour est arrivé.

Un défi pour soi
Le défi est relativement simple à la base. Encore faut-il le relever chaque jour. Au départ, le participant doit choisir l’une des cinq activités (la méditation, la déconnection du numérique, le silence, bouger en pleine conscience et faire un geste de bienveillance) et l’intégrer dans sa routine du quotidien durant un mois. «C’est un engagement de chaque participant. Il collectera des encouragements sous la forme de commandites afin d’atteindre le montant qu’il s’était fixé au départ», poursuit Mme Houde.
Un montant minimum à amasser de 250$ par participant est demandé, ce qui représente le coût estimé d’un répit d’une journée (incluant les repas et les activités) pour un proche aidant au Monastère des Augustines.

Au-delà des fonds amassés, le défi vise également à prendre du temps pour soi: une heure de silence par jour, s’initier à la méditation, éteindre le cellulaire, etc. «C’est le moment de se ressourcer, de prendre un moment pour soi, sans distraction, chaque jour. En cette période de rentrée automnale, le quotidien va vite et on s’oublie trop souvent», remarque Mme Houde qui, pour sa part, a choisi le défi d’être en silence une heure par jour, elle qui travaille pourtant en communication. «C’est le moment d’oser, de sortir de sa zone de confort, renchérit-elle. Sinon, ce ne serait pas un défi.»

S’encourager
Les participants peuvent relever le défi seul, en famille, entre amis ou entre collègues de travail. Une façon de s’encourager ou de motiver les troupes au boulot, pourquoi pas? Ils seront également accompagnés, guidés et encouragés par courriel tout au long de leur défi. Une activité de clôture aura lieu au Monastère des Augustines, le dimanche 4 novembre, pour célébrer les exploits de tous les participants.

Poursuivre la mission du Monastère
Depuis 2015, Le Monastère offre des séjours de répit pour les proches aidants, leur permettant de refaire le plein d’énergie. Un séjour comprend la nuitée, trois repas santé, les activités de la programmation quotidienne ainsi que l’accompagnement dans un véritable havre de paix et de détente.
L’organisme poursuit ainsi la mission sociale des sœurs Augustines, qui, pendant près de quatre siècles, se sont dévouées au soin du corps et de l’âme des malades. Inspiré par les valeurs de ces pionnières en santé, Le Monastère des Augustines prolonge la fonction d’hospitalité et de ressourcement des lieux, rappelle-t-on.
Elle-même proche aidante de sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer, la professeure de yoga réputée et ambassadrice du défi, Lyne St-Roch, voit les effets bénéfiques des périodes de ressourcement. «Quand je suis ressourcée et posée, je suis plus ouverte et patiente. Je suis apte à être à l’écoute des besoins (de ma mère) du moment», dit-elle.
5 petits gestes à poser au quotidien
- Méditer 10 à 15 minutes par jour
- Déconnecter du numérique 1h par jour
- Apprivoiser le silence 1h par jour
- Bouger en pleine conscience 30 minutes par jour
- Faire un geste de bienveillance tous les jours