Les feux de forêt génèrent de véritables casse-têtes pour les entrepreneurs forestiers et sylvicoles. Pour Réjean Girard, copropriétaire de l’entreprise forestière Lemieux et Girard, le manque à gagner s’élève à 50 000 dollars par semaine.
Incendies de forêt
La guerre contre la montre entre les longicornes et les abatteuses des compagnies forestières est commencée.
Quelque 240 pompiers forestiers en provenance du Portugal et de l'Espagne sont débarqués à l'aéroport de Québec, mercredi en fin de journée. Ils viennent combattre les incendies de forêt qui continuent de ravager plusieurs régions plus au nord du Québec.
Les villégiateurs peuvent désormais retourner en forêt, car l’interdiction d’accès au territoire a été levée presque partout au Québec depuis midi le 14 juin. Tous les territoires couverts par les ZECS des Passes et de la Rivière-aux-Rats sont désormais accessibles.
Bien qu’un grand nombre d’incendies de forêt aient été maîtrisés par les combattants du feu au cours des derniers jours, la partie est loin d’être gagnée pour venir à bout des flammes qui ravagent toujours des milliers d’hectares dans le nord du Québec.
Les dirigeants de l’Alliance forêt boréale pressent la ministre des Ressources naturelles et des Forêts.
Le premier ministre canadien participera à deux événements en lien avec les feux de forêt, à Bagotville et Chicoutimi.
Le Québec aura bientôt une force de frappe de 1500 combattants du feu sur le terrain.
Il y a une semaine, on comptait 160 feux en activité, alors qu’on en compte 110 mardi.
Sous un soleil de plomb, 200 pompiers Sud-Africains amorcent un ultime entraînement: ils font partie du prochain contingent qui part mercredi en renfort au Canada, ravagé par des incendies de forêt sans précédent.