C’est justement ce qu’a vécu Marie-France Côté Nolet lorsqu’elle s’est lancée, sans aucune expérience dans le domaine, dans la rénovation de fond en comble d’un plex centenaire de l’arrondissement du Sud-Ouest à Montréal. Un projet qui a été difficile sur tous les plans, qui a révélé de nombreuses surprises en cours de route, mais qui, au final, l’a motivée à fonder Les filles de la construction.

Une communauté axée sur l’entraide

Avec son projet Les filles de la construction, Marie-France Côté Nolet souhaite être une ressource de premier plan pour toutes les personnes, principalement des femmes, qui veulent se lancer et s’impliquer dans l’aventure des rénovations, mais aussi être plus confiantes tout au long du processus.

«Ce que j’ai trouvé difficile lors de la réalisation de mon projet, c’était d’aller chercher de l’information afin de pouvoir me faire une tête sur différents sujets. Je me sentais un peu seule, explique-t-elle. Je voulais donc que ça change.»

Avec du contenu gratuit diffusé sur son blogue et sur son compte Instagram, la communauté des Filles de la construction a comme objectif de supporter les gens dans leurs projets de rénovation ou de construction afin qu’ils puissent être autonomes et informés tout au long de l’exécution des travaux. Des experts du domaine sont invités à participer aux formations par cohortes afin de partager leurs connaissances aux membres. L’objectif est que chaque personne soit le plus outillée pour réduire la possibilité d’erreurs coûteuses.

Mission : information

Il est important de savoir que Les filles de la construction n’exécute pas de travaux et ne gère pas de chantier. Il s’agit vraiment d’un groupe de soutien pour les personnes qui se lancent dans l’aventure, afin que le tout soit le moins stressant et le plus agréable possible pour elles.

Au travers des formations qu’elle offre, l’entreprise souhaite surtout mieux encadrer les personnes qui veulent mettre la main à la pâte afin que leur projet soit à leur image.

Si des bases de la construction sont enseignées, elles n’excluent pas de devoir faire appel à des ressources professionnelles à différentes étapes du chantier. Au contraire, la collaboration est fortement recommandée et les enseignements reçus servent surtout à avoir une meilleure vue d’ensemble des éléments à considérer pour collaborer efficacement avec les professionnels de tous les corps de métier. Les connaissances transmises visent aussi à rendre les rénovateurs plus autonomes dans leurs décisions et plus en contrôle de leur projet.

Le monde de la construction est abordé sous différentes facettes au travers des formations afin que chaque personne puisse aller chercher toutes les connaissances qu’elle souhaite acquérir, autant au niveau technique que personnel. La santé mentale, une composante importante, mais parfois négligée d’un projet, est notamment abordée.

La force de l’esprit d’équipe

Outre les acquis plus «professionnels» consolidés grâce aux formations, la participation aux groupes de soutien des Filles de la construction permet aux apprenants de ne pas se sentir seuls avec leurs émotions. Une fierté pour la fondatrice du mouvement, qui, lors de l’exécution de son projet, a souvent ressenti cette solitude.

«Maintenant, de savoir que d’autres personnes sont là pour t’aider à régler ton problème, tout semble plus accessible, plus abordable et plus facile», exprime-t-elle.

Ce n’est pas un secret : la force d’un groupe est toujours plus puissante. C’est d’autant plus vrai dans le cas d’un projet de rénovation ou de construction qui peut devenir étourdissant très rapidement. Et c’est exactement le besoin auquel vient répondre la communauté des Filles de la construction avec son encadrement, mais surtout son approche conviviale.

Les Coops de l’information sont fières de faire équipe avec La Pièce afin de vous offrir des contenus exclusifs sur l’art de vivre et les tendances déco. Découvrez plus de contenus sur le site de La Pièce, lapiece.ca.