Le principal défi d’un tel déploiement de pratiques est de les faire cohabiter tout en laissant les espaces ouverts, pour que la déambulation reste intuitive. Même si un nombre record de cimaises a été atteint (100 comparativement à 15 l’an dernier), les nombreuses œuvres 3D et des corpus restreints, soigneusement sélectionnés, ont permis au duo de commissaires, épaulé par la chargée de projet Frédérique Hamelin, d’y arriver.
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Débrouillards, les étudiants ont fait la plupart des dispositifs d’accrochage et des socles. « Il y a une tangente marquée pour le fait main, l’intérêt pour la matière et le geste », remarque Magali Hébert-Huot. La vidéo, bien que présente, s’intègre à d’autres techniques. Même l’art sonore s’ancre dans des objets et des espaces aménagés pour engager le corps dans une écoute active.
Quelques arrêts marquants
Parmi les propositions qui ont retenu notre attention, notons celle de Camille Labranche, au 4e étage, qui s’amuse avec les légumes à feuilles dans des céramiques qui s’amalgament avec des objets trouvés dans des sculptures étranges, pop et pleine d’humour.
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Les réjouissantes sculptures sonores de Pierre Boulanger, dont une longue murène ondoyante faite de tiges et de balles rebondissantes, attirent l’œil et l’oreille.
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Les œuvres texturées, axées sur la trace et l’empreinte, d’Alexis Vanasse ont quelque chose d’émouvant. Jessy Thériault nous fait réaliser qu’attendre pendant une centaine de secondes semble insoutenable à notre époque de sollicitation ininterrompue. Valérie Cain Bourget travaille le motif du piège et de l’appât avec des matériaux récupérés, dans une atmosphère post-humaine bien réussie.
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En mélangeant céramique, broderie et sérigraphie dans une installation sur l’import-export, Alexandra Ratté démontre déjà sa maîtrise des dispositifs de présentation pour créer un univers cohérent et complet.
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Parmi les nombreuses autres œuvres à découvrir, il y a celles d’Idra Labrie, qui développe une pratique alchimique en marge de son mandat de photographe au Musée national des beaux-arts du Québec.
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Jusqu’au 11 juin, de 12h à 17h, au 295, boulevard Charest Est, Québec.