Lise Ravary
CHRONIQUE / Les Américains ont beau sérénader le reste du monde au sujet de la démocratie et de la liberté d’expression, ce qui se passe dans leur propre cour, en Floride pour être précise, est stupéfiant.
Lise Ravary
CHRONIQUE / J’ai connu, il y a longtemps, une fille, une de ces femmes sans âge qui prolongent l’adolescence au-delà de toutes limites connues et qu’on appelle «filles» même à 50 ans. C’était une Montréalaise pur bitume, qui, un jour, est partie vivre à Amqui pour fuir un conjoint violent et une saprée dépendance à l’alcool qui a malheureusement fini par l’emporter.
Lise Ravary
CHRONIQUE / Puisque mon sujet aujourd’hui n’est pas très réjouissant, j’ai pensé commencer avec une blague au sujet du coût de la vie trouvée sur Internet.
Lise Ravary
CHRONIQUE / Jamais vous ne lirez cette nouvelle, tant c’est farfelu : Air Tralala annonce qu’elle suspendra son service de réservations pendant un mois, dernière étape obligée d’un programme de transition numérique en cours depuis 2017. Merci de votre patience.
Lise Ravary
CHRONIQUE / Fin février, le gouvernement caquiste, par la voix de sa ministre de la Condition féminine Martine Biron, a rejeté une motion présentée par la député Ruba Ghazal de Québec solidaire qui aurait mené l’Assemblée nationale à reconnaître le féminisme intersectionnel. Vous connaissez ? (Restez avec moi)
Lise Ravary
CHRONIQUE / À bien y penser, la réaction négative et oppressive du Canada anglais face aux lois québécoises sur la laïcité et la protection du français se résume en un mot: colonialisme. Ottawa agit comme un agent colonial en voulant imposer à une société distincte les mœurs des héritiers du conquérant anglo-saxon qui ne comprennent pas et refusent de comprendre qu’on puisse, au sein d’un même pays, avoir une vision différente de la société, tout aussi acceptable et juste que la leur.
Lise Ravary
CHRONIQUE / Connaissez-vous le média en ligne Ricochet, l’organe bilingue semi-officiel de la grande gauche canadienne dont le slogan promet un «journalisme d’intérêt public de grande qualité»?
Lise Ravary
CHRONIQUE / Voilà revenu le temps de la relâche scolaire. Les parents sont fous de joie et les enfants font la baboune… C’est une blague. Ce qui n’est l’est pas, par contre, c’est cette tendance qui s’affirme de sortir les enfants de l’école en dehors de la période de relâche prévue, parfois pour accommoder la famille au grand complet et, plus souvent, pour économiser sur les tout-inclus. Ou les deux.
Lise Ravary
CHRONIQUE / Il y aura un an vendredi que Vladimir Poutine a envahi l’Ukraine, tout simplement parce qu’il jugeait pouvoir se le permettre. Qui croit encore à ces histoires de dénazification alors que le président Zelensky, dûment élu, est juif ?
Lise Ravary
CHRONIQUE / Justin Trudeau vient d’asséner une claque sonore au visage des provinces dans le dossier des transferts en santé. Son offre bancale ne correspond nullement aux besoins réels, reconnus par tous et il le sait fort bien. Mais l’occasion était trop belle pour Ottawa de réaffirmer qu’au sein de la confédération canadienne, c’est le fédéral qui mène, qu’Ottawa est le siège du gouvernement suprême, le palier supérieur de la gouvernance nationale, là où se terminent les discussions. Souvent par un non, sans appel, quand il s’agit du Québec.
Lise Ravary
CHRONIQUE / Quel drôle d’oiseau que ce Québec solidaire (QS). Même après 15 ans d’existence, le parti se demande toujours pourquoi il n'obtient pas de meilleurs scores aux élections, pourquoi plus de Québécois n’apprécient pas sa grandeur morale, pourquoi QS tarde à faire une percée substantielle hors de sa base urbaine d’étudiants et de rêveurs progressistes et pourquoi les régions lui tournent le dos?
Lise Ravary
CHRONIQUE / Comprendre les enjeux en matière d’environnement et de changements climatiques exige presque un doctorat en sciences. Même en suivant ce dossier au quotidien il est facile de se perdre dans les dédales des causes de la catastrophe qui nous menace et surtout des remèdes à appliquer pour les citoyens.
Lise Ravary
CHRONIQUE / Il y a des limites à se faire dénigrer. La nomination d’Amira Elghawaby à titre de représentante spéciale de la lutte contre l’islamophobie au Canada a été pour moi la goutte qui a fait déborder le vase. Le vase de ma colère montante contre le Canada, ce pays que j’ai pourtant tant aimé, répétant à qui voulait l’entendre «si le Québec est ma patrie, le Canada mon pays», à la manière du premier ministre Jean Lesage, le père de la Révolution tranquille.
Lise Ravary
CHRONIQUE / La sinistrose, vous connaissez? Ce mot qui décrit ce sentiment actuel que tout, mais tout, va mal, que la civilisation occidentale est au bord de l’effondrement, que la planète va bientôt se désagréger dans un grand nuage de poussière, que nous titubons vers l’abîme de la ruine, bref que l’Homo Sapiens achève son tour de piste dans l’Histoire et qu’il ne laissera dans son sillon qu’un gros rien cosmique.
Lise Ravary
CHRONIQUE / On ne va pas se mettre la tête dans le sable: il existe une frange anti musulmans au Québec. Mais n’allez surtout pas penser, comme certains effrontés essaient de nous le faire croire, qu’il s’agit d’une spécificité québécoise.
Lise Ravary
CHRONIQUE / Je me permets de te tutoyer car nous avons travaillé ensemble à la radio, alors que tu animais Drainville PM chez Cogeco Média. Je n’en garde que de bons souvenirs malgré quelques prises de bec mémorables.
Lise Ravary
CHRONIQUE / Vous connaissez ce mot d’esprit de l’auteur français à succès Marc Levy? «Un jour, j’irai vivre en Théorie car en Théorie, tout va bien». Pour parler de la controverse du bulletin chiffré à l’école, juste à changer le mot «Théorie» pour Finlande et tout devient facile.
Lise Ravary
CHRONIQUE / J’ai passé le plus clair de ma carrière dans des édifices à bureaux sis au centre-ville des lieux où j’ai vécu, Montréal, Toronto, Vancouver, Calgary et Londres.
Lise Ravary
CHRONIQUE / On le sait, combler l’écart de richesse entre l’Ontario, cœur industriel et financier du Canada, et le Québec, cœur de la générosité sociale, obsède le premier ministre Legault au point de donner carte blanche à son super ministre de l’Économie et ami Pierre Fitzgibbon pour y arriver.
Lise Ravary
CHRONIQUE / J’avoue que je trouve parfois que les Québécois ont la couenne bien mince quand ils se sentent attaqués dans leur québécitude. Au lieu de hausser les épaules en maugréant «crétins» ou de lancer un «basta!» bien senti avant de retourner à nos casseroles, nous en faisons tout un plat, tout en appelant les saints du Ciel, l’Office de la langue maternelle, le premier ministre et le fantôme de René Lévesque à la rescousse.
Lise Ravary
CHRONIQUE / Pour clore l’année 2022, six associations d’étudiants en sciences de l’Université Laval ont manifesté leur désaccord avec une politique nationale en éducation qui exclut d’office les hommes blancs lors d’appels aux candidatures pour des postes en recherche dans les universités canadiennes.
Lise Ravary
Le Bye bye c’est comme la dinde de maman: c’est bon la plupart du temps mais parfois, le volatile s’avère un peu sec… Mais on en veut année après année. On ne saurait s’en passer, vrai?
Lise Ravary
CHRONIQUE / Voilà que 2022 s’apprête à nous tirer la langue avant d’aller se réfugier, honteuse, dans les livres d’histoire. Et nous lui remettrons la pareille. Personne ne va s’ennuyer de l’année qui se termine. Mais je crains que 2023 ne sera pas moins difficile, surtout sur le plan international.
Lise Ravary
CHRONIQUE / Le temps des Fêtes est un terreau exceptionnel pour une montée de nostalgie, un retour en esprit vers une époque qui n’existe que dans nos souvenirs et dans notre imaginaire. Retourner en arrière permet aussi de voir le chemin parcouru et de redécouvrir nos racines en se demandant: «était-ce mieux avant?» Le bon vieux temps était-il aussi bon qu’on le dit?
Lise Ravary
CHRONIQUE / Quand j’étais petite, le soir du Réveillon, maman me faisait toujours écouter cette vieille chanson française de Noël, La Charlotte prie Notre-Dame. Question de se rappeler que tous n’étaient pas choyés comme nous, que tous ne vivaient pas bien au chaud, en sécurité, aimés et en paix au cœur de l’hiver, sur la table, des montagnes de délices préparés pour fêter la naissance d’un enfant pourtant né dans une étable.
Lise Ravary
CHRONIQUE / Comme des millions de gens, j’ai regardé le «documentaire» Harry & Meghan sur Netflix. À reculons, je l’avoue, mais que ferions-nous pas, les journalistes, pour saisir l’actualité à bras le corps?
Lise Ravary
CHRONIQUE / Depuis quelques semaines, j’observe de plus près ce qui se passe – et ce qui ne se passe pas – à Ottawa pour essayer de comprendre ce sentiment de vide que le gouvernement fédéral m’inspire en ce moment.
Lise Ravary
CHRONIQUE / Mon chéri a trouvé un nom original pour cet étrange pays parfois déréglé dans son fonctionnement, qui s’effiloche comme un vieux chandail, et que nous habitons. «Nous vivons en Cratie», blague-t-il. «Cratie» comme dans bureaucratie, technocratie, médiocratie etc.
Lise Ravary
CHRONIQUE / Je déteste écrire sur l’aide médicale à mourir. Je sais que mon point de vue, disons ambivalent, n’est pas très populaire et que je ne convaincrai personne des dangers existentiels de s’engager sur une pente savonneuse. Mais des choses doivent être dites. Je le crois.
Lise Ravary
CHRONIQUE / La peur et la culpabilité, voilà bien deux émotions qui ont prouvé leur efficacité pour contrôler l’être humain. Les religions monothéistes surtout, judaïsme, christianisme et islam, en font un usage immodéré pour ancrer leur moralité, ce qui n’est pas toujours une mauvaise chose. Ne pas tuer, ne pas mentir, ne pas voler, honorer père et mère et ne pas commettre l’adultère assurent une vie plus douce ici-bas même.