Q C’est la huitième année que Les contes à passer le temps sont présentés. Est-ce difficile d’avoir encore du bon matériel sous la main?
R Notre objectif est de raconter des histoires profondément humaines. On s’intéresse à des personnages du paysage urbain de Québec, donc autant il y en a qui naissent, autant il y a d’histoires.
Q À quoi peut-on s’attendre comme spectacle cette année?
R C’est la première fois où il y a de la musique. C’est très excitant. On fait affaire avec des acteurs chanteurs. On a aussi une petite chorale. Il y a des compositions faites spécialement pour le spectacle. Je cosigne (avec Sophie Thibeault) un texte inspiré du Scrooge de Charles Dickens. C’est mélangé avec des faits historiques autour de la construction du château Frontenac, avec un petit grain de sel à la Shining, de Stephen King.
Q Je suppose que c’est davantage de travail pour toi qui signe également la mise en scène?
R Oui, c’est plus de travail, c’est pourquoi je m’y suis pris plus tôt cette année. Mais le jeu en vaut la chandelle. C’est tellement beau. La musique est associée à l’imaginaire du temps des Fêtes.
Q D’une année à l’autre, le spectacle connaît un vif succès. Comment l’expliques-tu?
R Pendant les Fêtes, il y a comme un retour à l’essentiel, aux choses de notre enfance qui fitte très bien avec Les contes. En plus, il n’y a pas beaucoup de théâtres de proximité à Québec. On est très près du public, dans une petite voûte. C’est très chaleureux comme ambiance. On est dans la plus pure expression du conte.