Dans un communiqué de presse diffusé en début d’après-midi vendredi, Groupe TVA indique devoir prendre «des décisions difficiles» pour assurer la pérennité de ses activités. « Groupe TVA et ses filiales doivent faire face, entres autres, à la concurrence virulente des géants du Web et de Radio-Canada, à des baisses importantes de revenus publicitaires ainsi qu’à un cadre réglementaire coûteux et inéquitable », affirme-t-on dans le communiqué.

Les bulletins de nouvelles de 18h du samedi et du dimanche de TVA-Québec, menés par Andrée Martin, appartiendront au passé à partir du 19 juin. Disant vouloir « poursuivre sa mission qui est de fournir une information régionale de qualité à ses téléspectateurs », des équipes de reportage de TVA continueront de couvrir les événements dans la capitale durant la fin de semaine afin d’alimenter le bulletin réseau de TVA Nouvelles ainsi que LCN et les plateformes numériques.

« Produire de l’information et de la programmation reflétant les différentes régions du Québec nécessite d’importants investissements et, dans le contexte économique et concurrentiel actuel, nous nous retrouvons dans l’impossibilité de maintenir le statu quo, affirme le président et chef de direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau.

« Cette mesure n’est donc pas prise de gaieté de coeur, mais elle a pour objectif de maintenir la grande qualité et l’éventail des nouvelles que nous sommes fiers de produire à Québec, et ainsi répondre aux attentes de l’ensemble des téléspectatrices et des téléspectateurs qui nous accordent leur confiance depuis de nombreuses années. »

Le bulletin en semaine de TVA-Québec reste inchangé dans sa formule de 60 minutes, entre 17h30 et 18h30.

Dans son communiqué, Groupe TVA réclame du gouvernement, comme il le fait depuis plusieurs années, des allégements et de la flexibilité réglementaire. « Il est impératif que les instances gouvernementales et réglementaires agissent rapidement pour mettre en oeuvre la nouvelle Loi sur la diffusion continue en ligne (C-11) et pour adopter le projet de loi C-18, et ce, afin de prévoir davantage de flexibilité réglementaire et un traitement équitable au bénéfice des entreprises canadiennes de radiodiffusion », estime M. Péladeau.