Voici que Noovo remet ça avec Une affaire criminelle, dont la première saison mettait en vedette Céline Bonnier et Raymond Bouchard.

Une série où la police est prise en défaut et où l’histoire tourne autour de ce qu’on appelle un cold case, une affaire criminelle non résolue après plusieurs années.

Dans cette deuxième saison de huit épisodes d’une heure, qui commence mardi à 20 h, ne cherchez pas de personnages de la première saison, il n’y en a pas; l’autrice Joanne Arseneau repart avec une toute nouvelle histoire, dans la même thématique.

Le Bureau des enquêtes indépendantes se penche cette fois sur le cas de Laurence Malenfant (Alice Moreault), une policière qui a tué un témoin important dans la disparition de son père, lui-même un ancien policier.

La jeune femme dit avoir agi par légitime défense, ce que corrobore sa collègue Geneviève Lanctôt (Julie Le Breton), présente au moment du meurtre.

Solidaires, les deux femmes s’appuient l’une et l’autre. Mais on découvre assez rapidement qu’elles cachent bien des choses.

Les enquêteurs, joués par Normand Daneau et Mounia Zahzam, voient bien qu’elles ne disent pas tout. « Tout le monde a ses secrets », dira un des personnages.

Et des secrets, il n’y a que ça dans Une affaire criminelle.

Cette affaire permet donc de rouvrir le dossier sur la disparition de Jean-Claude Malenfant (Patrice Godin), le père de Laurence, qu’on croyait résolu.

Sans tout vous dire, on découvre que Malenfant père n’avait pas que des amis. Entre autres son collègue Philippe Laberge (Pierre-Yves Cardinal), qui lui volait un peu la vedette.

De multiples retours dans le temps nous permettent de placer les morceaux du casse-tête.

Le personnage de Laurence ne manque pas d’intérêt. Elle rêvait de devenir humoriste, mais elle y a renoncé pour faire plaisir à son père et devenir policière comme lui.

Aux prises avec des problèmes de santé mentale, elle voit apparaître des lapins, oui des lapins, qui font clairement référence à son enfance. Des hallucinations qui intriguent dès les premières minutes.

Alice Moreault, qu’on a vue jusqu’à maintenant dans de petits rôles, s’illustre dans le rôle de Laurence Malenfant.

« My God, où est-ce qu’elle était, elle? » m’avait confié Joanne Arseneau plus tôt cet été. Je me pose aujourd’hui la même question.

Le personnage de Geneviève n’est pas moins intéressant. En apparence sûre d’elle et forte, elle cache une étonnante vulnérabilité.

Reconnu pour son travail en humour, Pascal L’Heureux réalise avec brio sa première série dramatique, tout à fait dans la lignée de ce que Stéphane Lapointe a fait pour la première saison.

Je l’écris à nouveau : quand donnera-t-on le rôle principal à Kathleen Fortin? Elle est encore d’un naturel fou dans le rôle de la sœur du témoin Poupart (Hubert Proulx), qui monnaie les informations qu’elle accepte de donner à la police.

Et attendez de voir ce que cache son congélateur.

Ce n’est pas le plus beau côté de la police qui nous est montré dans Une affaire criminelle.

Mais croyez-moi, ça donne de maudites bonnes histoires.

Le premier épisode est déjà disponible sur Crave.

La rentrée TVA, numéro un

Gros dimanche pour La rentrée TVA, qui a retenu 1 261 000 curieux. Numéro un de la soirée, l’émission spéciale coanimée par Julie Bélanger et Jean-Michel Anctil sera reprise vendredi à 20 h.

Suivent au palmarès Bloopers TVA (725 000), La poule aux œufs d’or (663 000), le TVA Nouvelles de 18 h (610 000), Les gags (537 000) et Paul Daraîche, ma vie country (536 000), toutes à TVA.

Sur Noovo, Je viens vers la rentrée, la spéciale de Marc Labrèche, a rallié 352 000 téléspectateurs alors qu’En route vers OD en a captivé 415 000.

Sur ICI Télé, Découverte a intéressé 475 000 adeptes et le spectacle Lisa LeBlanc - Chiac Disco aux Francos, 117 000.

Jeudi dernier, Bonsoir bonsoir, c’est la rentrée! a attiré 399 000 téléspectateurs.