La dépouille du chanteur français de père belge, décédé d’un cancer à 74 ans dans la nuit du 5 au 6 décembre, est arrivée dimanche à environ 20h à Saint-Barthélemy, petite île de 21 km2 proche de Saint-Martin. Soixante-deux passagers l’accompagnaient, dont sa femme Laeticia et leurs filles Joy et Jade.
Les milliers de kilomètres qui sépareront dorénavant ses fans de la dernière demeure de «Johnny», véritable monument national, sont souvent perçus comme une seconde déchirure par ceux qui idolâtraient cette icône du rock.
Sylvie Vartan, qui fut la première femme de Johnny Hallyday, s’est ainsi déclarée «triste» que la vedette soit «si loin de nous tous qui l’aimons tant».
La dépouille de Johnny a été acheminée dimanche au funérarium de Saint-Jean où a été organisée une veillée publique, en présence de plusieurs centaines de personnes, souvent vêtues de blanc, couleur du deuil aux Antilles.
Badauds
Peu de fans de la métropole ont pu faire le déplacement, les résidents de l’île formant ainsi le gros des badauds qui commençaient à se réunir lundi midi autour du cimetière marin de Lorient où reposera «Johnny». «Ce n’est pas tant l’artiste qu’on aimait, que l’homme [...] qu’on a envie de célébrer», racontent Sidonie et Mirko, qui travaillaient dans la maison située au-dessus de la villa du chanteur.