L’enfant d’Antibes, dans cette même «riviera française», où il est né il y a 43 ans, avoue son «plaisir» d’avoir écrit ce «polar sans policier» dans des lieux «familiers».
Livres
Livres
L’enfant d’Antibes, dans cette même «riviera française», où il est né il y a 43 ans, avoue son «plaisir» d’avoir écrit ce «polar sans policier» dans des lieux «familiers».
Livres
Voilà quelques-unes des 1001 raisons de bouquiner évoquées par les organisateurs de la Journée du livre et du droit d’auteur, qui sera soulignée lundi partout dans le monde.
La coordonnatrice de l’événement au Québec, Sylvie Bellemarre, précise que des activités marqueront l’occasion tout au long du week-end. Ateliers artistiques, improvisation littéraire, causeries avec des auteurs et exposition de poèmes figurent notamment au programme.
La fête du livre s’adresse à l’ensemble de la population, insiste Sylvie Bellemare, qui ne veut pas seulement prêcher aux convertis.
Avec le mot-clic #jechoisisunlivre, l’organisation de la JMLDA invite les citoyens à partager leur plaisir de la lecture, sur papier comme écran.
Mme Bellemare ne se fait pas de mauvais sang quant à l’avenir du livre physique, alors que ses ventes augmentent, contrairement à la stagnation du numérique.
«Le livre numérique est beaucoup utilisé par un public de voyageurs, dans des conditions particulières, dans le transport, par les personnes âgées qui ont de la difficulté à voir», a-t-elle exposé.
L’organisation de la JMLDA s’inquiète plutôt du sort des créateurs.
«De nos jours, il est plus facile que jamais d’apprécier les œuvres que nous proposent les créateurs : par exemple, il suffit de quelques minutes pour télécharger un album à la maison, lire une nouvelle ou un poème diffusé sur une page Web. Mais avoir toutes ces œuvres à portée de main ne signifie pas que le travail du créateur est plus facile», a-t-on souligné dans un communiqué.
Le porte-parole de l’événement, Patrick Drolet, lance un appel à la valorisation des droits d’auteurs, une reconnaissance de leur travail.
«Je crois fermement que la lecture nous amène à être de meilleurs êtres humains», a écrit le comédien, dramaturge et auteur sur le site de la JMDLA.
Cette journée mondiale a été proclamée par l’UNESCO en 1995. Elle tire son origine de la fête catalane de la Sant Jordi, soulignée le 23 avril, en Espagne, où la tradition veut alors qu’une rose soit offerte avec l’achat de chaque livre.
Livres
«J’ai été un enfant malade de Saint-Justine. De 9 ans à 14 ans, j’ai été contraint de mettre un peu ma vie sur pause, et un des seuls moyens d’évasion que j’avais était de regarder des National Geographic», raconte le photographe. «Ça a fait naître une passion sans borne pour les voyages et la géographie et dès que j’ai été sur pied, je suis allé étudier en photo.»
À 18 ans, il pouvait déjà se présenter comme photographe indépendant. Chaque reportage et chaque publication étaient un pas de plus vers l’objectif ultime : publier non pas un reportage dans la mythique revue, mais un livre complet avec leurs éditions.
Celui-ci est paru d’abord en anglais au début d’avril et paraîtra en français sous le titre Québec: un parcours photographique au cœur de cette province unique au Canada le 1er mai. Le voyage photographique de Mathieu Dupuis se découpe en cinq chapitres, consacrés à de grands territoires symboliques plutôt qu’à des régions spécifiques.
Livres
La métaphore n’est pas fortuite: l’auteure est aussi coureuse, et la course à pied prend une grande place dans La femme de Valence, qui paraît chez Alto trois ans après son premier ouvrage, un recueil de nouvelles (L’occupation des jours, chez Druide). «Je savais que je voulais écrire un roman un jour, mais j’avais du respect pour le genre. Je savais que pour La femme de Valence, ça allait prendre du souffle», raconte-t-elle, en entrevue après sa dernière séance de signature au Salon du livre de Québec, la semaine dernière.
Arts
CINÉMA
Esprit de cantine, documentaire de Nicolas Paquet ***
Les fameuses «cabanes à patates» font partie du paysage rural québécois depuis des décennies. Or, en raison des longues heures de travail nécessaires à leur opération et des changements dans les habitudes alimentaires de la clientèle, ces cantines tendent à disparaître. Le cinéaste Nicolas Paquet (La règle d’or) a tourné sa caméra vers deux de ces établissements, à Saint-Alexandre-de-Kamouraska et à Tadoussac. Il en résulte un documentaire intimiste de belle facture, qui lève le voile sur le quotidien de leurs propriétaires, entièrement dévoués à leur commerce saisonnier. Un film à ne pas voir le ventre vide… Normand Provencher
Livres
Le prolifique auteur assistera à la première des deux représentations de La naissance d’un cycle — Merci Michel Tremblay, les 24 et 25 mai. Pour Isabelle Forest, directrice de la programmation à la Maison de la littérature, Les Chroniques du Plateau Mont-Royal sont à la fois un grand chantier d’écriture et une œuvre romanesque majeure, qui a porté la culture québécoise en étendard au-delà de nos frontières. Le spectacle multidisciplinaire mis en lecture par Marie-Hélène Gendreau mettra à l’avant-plan la poésie du quotidien dans laquelle baigne l’écriture de Tremblay. La comédienne Lise Castonguay et les illustrateurs Paul Bordeleau et Richard Vallerand porteront le projet sur scène.
Livres
«On construit notre malheur, je suis sûr de ça, explique l’écrivain américain en entrevue dans un hôtel du Vieux-Port. Je l’ai vu avec mon père, maintenant décédé. Il a passé plus de 50 ans dans un mariage raté. Il n’était pas heureux mais c’était son choix. On a tous des choix à faire dans la vie.»
Livres
Propos recueillis par Isabelle Houde, Geneviève Bouchard, Josianne Desloges, Normand Provencher, Jean-Marc Salvet et Valérie Gaudreau
Dany Laferrière: L’espace d’un cillement, de Jacques Stephen Alexis. «Je viens de relire un livre que j’avais lu au tout début de ma vingtaine. Je vivais encore à Port-au-Prince. C’était L’Espace d’un cillement de Jacques Stephen Alexis, un romancier haïtien. Cela se passe dans un bordel «Sensation Bar» que fréquentent des prostituées de la côte Caraïbe. Des ouvriers, des intellectuels militants, des «marines» américains et des syndicalistes passent leur soirée à discuter politique au bordel. On danse, on crie, on fête sur fond de misère humaine. Au-dessus de cette histoire sordide flotte un couple d’amoureux. La jeune prostituée Estrellita et un syndicaliste qui marche en sautillant. La langue est somptueuse, jamais pompeuse. La fièvre ne m’a quitté que trois jours après la fin de la lecture.»
Loud: Abattre la bête, de David Goudreault. «J’ai lu ça en voyage et j’avais lu le précédent, aussi en voyage, l’an passé. Ça m’a inspiré. Il y a quelque chose de très proche du rap dans sa manière d’écrire. Pour moi, c’était évident qu’il y avait du rap quelque part dans son parcours. Le slam, c’est un peu interrelié. On le voit dans sa manière de jouer avec les mots et les figures de style. Il y a des liens avec ce qu’on fait [dans le rap], je trouve. J’ai trouvé que c’était super bien écrit.»
André Sauvé: La série Mon combat, de Karl Ove Knausgård. «L’auteur est Norvégien. C’est une série de six romans autobiographiques, je suis rendu au tome 4. C’est sa vie, au gros «je». C’est très simple, il n’y a pas de dénouement, pas d’histoire, il parle de son enfance, de comment il est devenu auteur, de ses deux enfants, de la mort de son père. C’est Marcel Proust en l’an 2000 et c’est vraiment fabuleux.»
Philippe Couillard: Le peuple rieur, de Serge Bouchard. «J’ai beaucoup aimé la belle voix et les belles histoires de Serge Bouchard à la radio, ses remarquables oubliés et autres beaux moments. Nous connaissons bien son engagement envers les peuples des Premières Nations. À travers ce livre, on découvre l’histoire de la Nation innue, un peuple fier, résilient et fidèle à ses traditions, et on entend aussi l’amour profond qu’il éprouve à son endroit. En cette époque marquée d’une volonté de réconciliation, il est bon de laisser cette histoire nous parler. De constater les blessures qu’elle recèle, mais aussi d’y trouver l’espoir, les occasions de progrès commun qu’elle révèle.»
Brigitte Haentjens: Cette chose étrange en moi, d'Orhan Pamuk. «J’ai tout lu de lui, j’avais adoré Le musée de l’Innocence. Celui-là est extraordinaire, ça rend fou, ça rend jaloux, tu ne veux plus écrire après ça. C’est une fresque romanesque, historique et politique, où il réussit à mêler les desseins d’un vendeur de boisson dans les rues d’Istanbul et l’évolution de la ville elle-même, toujours en transformation.Il y a des Prix Nobel qui s’assoient sur leurs lauriers, mais lui, vraiment, il se dépasse.»
François Legault: Le plongeur, de Stéphane Larue. Citation: «Bébert avait un visage rond et des joues charnues de bambin, mais on n’aurait pas osé les lui pincer.» «C’est mon coup de cœur de la dernière année. Un étudiant du cégep du Vieux-Montréal va travailler comme plongeur pour payer ses dettes. Les rôles dans un restaurant. Les nuits de Montréal. Jeu compulsif, alcool, drogue, mensonges. Une belle relation d’amitié avec le collègue de travail, Bébert.»
Tire le Coyote: Brasser le varech, de Noémie Pomerleau-Cloutier. «[Ce livre est] sorti fin 2017 chez La Peuplade, magnifique maison d’édition située à Chicoutimi. C’est un recueil touchant et d’une grande vulnérabilité, avec ses nombreuses références aux paysages nord-côtiers et à la flore laurentienne. On sent ce désir chez l’autrice de revisiter les zones difficiles du deuil pour mieux “réapprendre à parler la langue paternelle”... et en résulte une collection de poèmes d’une grande beauté.»
Livres
9h: Elisabeth Bussières, une mère de famille de Québec, attend avec impatience l’ouverture des portes, en compagnie d’Édouard, 6 ans, et Théo, 9 ans. Ils sont les premiers visiteurs du Salon. «On a fait l’école buissonnière pour venir ici», mentionne-t-elle. Ses deux gamins viennent chaque année avec elle. «Ils ont un budget de 20 $ pour s’acheter des livres. Ils font le tour des maisons d’édition.» L’écrivain jeunesse Alex A. est leur favori. Quelques minutes plus tard, ils sont devant lui, à faire dédicacer un livre.
Livres
Il y a 10 ans déjà que Katherine Pancol s’est permis sa dernière incartade au Salon du livre de Québec. C’était l’époque de La valse lente des tortues. L’auteure française, qui a longtemps vécu à New York, n’a pas chômé depuis, tirant de son imagination le troisième volet de cette trilogie, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, puis une autre trilogie, Les Muchachas. Cette fois, elle arrive avec en poche Trois baisers, suivant le destin de son personnage Hortense Cortès, qui fait son entrée dans le milieu de la mode. On y retrouve aussi plusieurs des personnages de ses trilogies précédentes.