
Pandémie: deux tiers des dirigeants de PME québécoises toujours préoccupés
En fait, 66 % des entrepreneurs craignent toujours les répercussions économiques de la pandémie. Également, la moitié de ceux-ci craignent aussi les effets de la COVID-19 sur la santé pour eux, leurs employés ou d’autres personnes.
Toujours selon le même sondage, le stress, l’endettement de leur entreprise et les enjeux liés à la main-d’œuvre (mise à pied/licenciement, rétention, refus de travailler) préoccupent plus de deux chefs de PME sur cinq. Des inquiétudes qui s’ajoutent à celle sur l’accès à l’aide gouvernementale (34 %), les problèmes de liquidités (38 %) et la baisse des dépenses de consommation (40 %).
«Les dirigeants de PME s’inquiètent de l’économie et les défis auxquels ils font face sont nombreux. On parle d’endettement, de problème de liquidités, de difficultés à trouver du personnel et de grand stress. Les petites et moyennes entreprises sont le poumon économique de toutes les régions du Québec. Avec la rentrée parlementaire, la FCEI est convaincue que ces enjeux feront partie des priorités abordées et des orientations prébudgétaires discutées», mentionne François Vincent, vice-président Québec à la FCEI, par voie de communiqué.
La FCEI, qui représente 110 000 membres dans tous les secteurs d’activité et toutes les régions du Canada, a dévoilé les résultats de ce sondage à la veille de la rentrée parlementaire afin de sensibiliser le gouvernement du Québec à la possibilité «d’apporter des ajustements au projet de loi 59, Loi modernisant le régime de santé et sécurité au travail, pour assurer la mise en place d’un système gagnant pour tous les acteurs de la société civile». Un dossier pour lequel l’organisme avait soumis plusieurs recommandations.
Méthodologie: le sondage Votre voix, mené pour la FCEI, a été réalisé du 12 au 18 janvier 2021 auprès de 728 PME du Québec. La marge d’erreur est de plus ou moins 3,6 %, 19 fois sur 20.