Au deuxième trimestre de cette année, il y avait 32 905 postes vacants dans la région, soit 23 995 dans la Capitale-Nationale et 8901 en Chaudière-Appalaches.
Cette baisse de 20 % du nombre de postes vacants permet entre autres d’atténuer les tensions sur le marché du travail, « même si la rareté de main-d’œuvre demeure présente », souligne Québec International.
« Après une année 2022 marquée par un nombre record de postes vacants, le deuxième trimestre 2023 confirme la tendance à la baisse amorcée en début d’année. »
— El Hadji Nimaga, économiste pour Québec International
L’an dernier, le taux de postes vacants dans la Capitale-Nationale se chiffrait à 7,6 %. Celui en Chaudière-Appalaches se fixait à quelques points de moins, soit à 6,7 %.
Pour la période actuelle, ces taux ont respectivement diminué de 1,5 point de pourcentage (6,1 %) et de 2,8 points de pourcentage (3,9 %).
« Cependant, le taux de postes vacants dans la Capitale-Nationale reste le plus élevé au Canada », précise l’Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS).
Des métiers en demande
Les secteurs de la vente et du service, de la santé ainsi que les métiers du « transport, de la machinerie et des domaines apparentés » comptaient parmi les plus demandés.
En moyenne, le salaire horaire offert pour les postes vacants était de 23,25 $ dans la Capitale-Nationale et de 24 $ en Chaudière-Appalaches. À titre de comparaison, le taux offert au Québec est de 24,30 $ et au Canada, de 25,10 $.
Le marché du travail dans les deux régions demeure donc « vigoureux », notamment grâce aux hausses du nombre d’employés salariés. Soit de 10,2 % dans la Capitale-Nationale et de 15 % en Chaudière-Appalaches.
« Ces performances montrent que le marché du travail des deux régions continue à créer de l’emploi, même si les enjeux liés à la rareté de main-d’œuvre restent d’actualité », conclut l’économiste.