Il est passé de 1,7 % à 2,6 % en mai, en hausse de presque un point de pourcentage. Quant aux populations active et en emploi, elles ont connu une baisse pour la même période. Il y a eu 4800 personnes actives en moins et une diminution de 8600 emplois au cours du mois dernier.

Néanmoins, la RMR de Québec demeure la région au Canada où le taux de chômage est le plus bas. À Montréal, il s’élève à 4,4 % (en baisse de 0,4 % par rapport à avril), alors qu’à Toronto, il atteint 5,9 %. La ville canadienne où le taux de chômage est à son plus haut niveau est Calgary avec 6,3 %.

À l’échelle nationale, les taux de chômage se maintiennent à 4,1 % au Québec et à 5 % au Canada.

L’économiste El Hadji Nimaga de Québec International qualifie de prévisible ce signe de ralentissement.

« La baisse de la population en emploi et de la population active dans la RMR était prévisible en raison de la performance continue du marché du travail », écrit-il dans l’analyse mensuelle publiée par l’organisme.

« Tous les indicateurs [taux de chômage, taux d’activité, taux d’emploi] sont restés au vert durant plusieurs mois consécutifs. À cet effet, dans les analyses du mois d’avril dernier, on indiquait, pour la RMR, que relativement au bassin de travailleurs, “les marges pourraient se réduire éventuellement dans les prochains mois, et ce, à mesure que le nombre de nouveaux emplois et actifs se réduisent à l’image du Québec et du Canada”. »