PFK a « le vent dans les voiles »

Saint-Nicolas, Vanier, Lebourgneuf, Beauport, Val-Bélair et Baie-Saint-Paul auront tous droit un restaurant PFK.

Attendez-vous à voir de plus en plus d’enseignes PFK éclore dans la province, en particulier dans la région de Québec. Aux deux nouveaux PFK annoncés récemment, s’ajoutent quatre autres succursales qui ouvriront bientôt leur porte.


En février, Le Soleil dévoilait l’ouverture d’un restaurant PFK à Beauport, situé au 2400, boulevard Louis-XIV. La même journée, le journal Métro Québec annonçait l’ouverture d’une autre succursale à Val-Bélair, au 1067, boulevard Pie-XI Nord.

Ce qui a fait grimper le compte de la région à quatre succursales, incluant les adresses de Vanier et de Saint-Nicolas, toutes deux des franchises de Perry Marcoux.



La succursale de PFK, sur le boulevard Wilfrid-Hamel, à Québec, un peu avant son ouverture en 2022.

Le propriétaire se tient occupé. À son agenda, quatre autres PFK vont naître sur le territoire de Québec. Deux d’ici quelques mois et deux en 2024.

Et le premier à accueillir la clientèle ne sera pas en territoire inconnu. Le centre commercial des Galeries de la Capitale, qui avait hébergé l’enseigne pendant quelque temps dans sa halte-bouffe, reverra le visage du Colonel Sanders une nouvelle fois en août. Qui plus est, le restaurant sera situé au même comptoir que par le passé.

Baie-Saint-Paul accueillera aussi l’emblème du poulet frit en décembre prochain. Un investissement de 1 million $ sera nécessaire pour des travaux d’aménagement de l’espace.

Deux autres adresses sont également dans les cartons, soit sur la rue Bouvier, dans le secteur de Lebourgneuf, et sur la rue Blanche-Lamontagne, à Beauport.



Celui de Beauport s’installera près de la SAQ et de la Banque CIBC, dans le secteur de Saint-David. La construction du bâtiment débutera en août pour une ouverture en 2024, selon M. Marcoux.

Quant à celui de Lebourgneuf, dont l’adresse précise ne peut encore être dévoilée, l’ouverture est également prévue pour l’an prochain.

Les succursales, à l’exception de celle des Galeries de la Capitale, auront toutes un service au volant et une salle à manger. Elles vont nécessiter des investissements totaux de près de 2 millions $.

Ce n’est qu’un début

« PFK a le vent dans les voiles, mais pas juste à Québec », prévient toutefois Perry Marcoux.

Cet entrepreneur, originaire de Sept-Îles, a tenu des franchises Tim Hortons pendant 14 ans. La restauration rapide, souligne-t-il, il la connaît.

Lui et ses trois partenaires ont notamment des visées sur des sites de Montréal et des Cantons-de-l’Est. Entre autres, pour des «concepts urbains». C’est-à-dire, un pignon en centre-ville, ciblant la clientèle passante et les livraisons.



Ce modèle d’affaires verra des petits en premier dans la métropole, puisque dans celle-ci, « les PFK sont sous-représentés », observe-t-il.

« On est là-dessus en ce moment. Mais on regarde aussi les secteurs où il n’y en a pas. Il y a des endroits au Québec où il n’y a pas de PFK et qui sont des marchés très actifs. »

La pénurie de main-d’œuvre ne fait pas partie de ses préoccupations premières. La rétention l’est. Malgré tout, il s’en tire fort bien, assure-t-il.

« On a quand même engagé 75 employés dans la dernière année juste à Québec. Et on s’organise pour les garder. »

Il aura néanmoins besoin de plus du double pour faire fonctionner ses nouvelles localisations.

Le franchisé témoigne notamment d’un changement dans l’industrie de la restauration rapide. Elle serait de plus en plus courtisée par ceux en recherche d’emploi. « On reçoit des C.V. de plus en plus. Il y a une perception de la restauration rapide qui commence à changer [pour le mieux] lentement, depuis six mois. »

M. Marcoux raconte aussi que le siège social de PFK de Toronto a « une grande volonté de rénover tous les PFK et de le remettre sur la carte ».

D’ici 2025, « à combien on va se rendre? On ne le sait pas. Peut-être une dizaine », laisse croire M. Marcoux.