«La stratégie hivernale [...] c’est de faire de la ville de Québec une destination de calibre internationale pour le tourisme hivernal », a déclaré la ministre Proulx.isme Caroline Proulx et Vincent Caron, député de Portneuf et adjoint gouvernemental au Tourisme pour la Capitale-Nationale, espère insuffler un vent de renouveau dans le secteur, qui se remet peu à peu des dernières années.
Vendredi matin, alors que le centre-ville de Québec grouille déjà de plusieurs voyageurs internationaux, le ministère du Tourisme a annoncé un chèque de 12,2 millions $ afin d’étamper Québec – encore plus – sur la carte.
De cette enveloppe, un total de 3,4 millions $ sera octroyé à Destination Québec cité afin de reconduire le mandat de l’équipe du directeur général Robert Mercure jusqu’en 2026.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/TKE6OPC3NVE6ZJ5RXYA55BLETU.jpg)
Une somme de plus de 4,4 millions $ sera également allouée à l’organisme dans le cadre des nouvelles ententes de partenariat régional et de transformation numérique en tourisme (EPRTNT) pendant deux ans.
À ce montant, s’ajoute une bonification de Destination Québec cité de 3 millions $, portant ainsi à plus de 7,4 millions de dollars le montant disponible pour soutenir des projets de développement de l’offre touristique dans la région.
Neuf projets ont déjà reçu du financement grâce à ce programme, dont plusieurs événements estivaux comme l’Igloofest (55 000$), le défilé de la Saint-Patrick (12 000$) et la 7e édition du Printemps de la musique (45 000$).
Le tourisme de montagne
L’hiver n’est pas laissé de côté. Même qu’il détient une part importante de la vision touristique pour les régions dans les prochaines années.
Un montant de près de 1,4 million de dollars est versé à Destination Québec cité afin de mettre en œuvre un « plan montagne ».
« La stratégie hivernale [...] c’est de faire de la ville de Québec une destination de calibre internationale pour le tourisme hivernal », a déclaré la ministre Proulx.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/3EKDCJGBYZC6JCXDMBPHJHTWGI.jpg)
Ce « plan montagne », déployé sur l’ensemble du territoire québécois, vise à faire en sorte que le plan d’affaires des stations de ski « ne repose pas uniquement sur le ski alpin. »
C’est-à-dire, de permettre à ces pôles touristiques d’allonger les séjours à la montagne, de promouvoir l’approvisionnement local ainsi que de diversifier leurs sources de revenus « en les roulant quatre saisons ».
Trop de touristes?
La ministre Caroline Proulx réitère notamment l’importance de la Capitale-Nationale comme une des « portes d’entrée principales » du Québec.
Surtout que les temps chauds qui arrivent pourraient être synonymes de record d’achalandage au Québec.
Avec « une vraie saison touristique sans les effets de la pandémie, on croit non seulement flirter avec des records de 2019, mais qui sait, peut-être les dépasser », pressent la ministre.
Il est vrai que depuis l’été dernier, le tourisme reprend de plus belle au Québec.
Toutefois, même si l’ombre de la pénurie de main-d’œuvre assombrit encore les secteurs de l’hébergement et de la restauration, la ministre Proulx ne craint pas une insuffisance de la capacité d’accueil.
« C’est un enjeu répondu entre autres par un rééquilibrage des salaires qui sont consentis aux travailleurs de l’industrie touristique », explique-t-elle.
«Et tout le volet développement durable, les hôteliers sont complètement ouverts à ça. Pas obligé de faire faire la chambre tous les jours. Les hôteliers l’offrent, mais nous en tant que client, c’est de notre responsabilité d’aller à la réception et de dire que nous n’avons pas besoin de ça. Ça répond en partie. Mais est-ce que ça répond complètement [au problème]? La réponse est non. Mais ce sont des éléments qui s’additionnent.»
«Pas d’enjeu à Baie-Saint-Paul»
Questionnée à savoir si un plan d’action accéléré pourrait être mis en oeuvre pour le secteur de Baie-Saint-Paul, durement touché par de récentes inondations et des dégâts substantiels au camping le Genévrier, la ministre Proulx infirme tout défi pour la région.
« Je veux être extrêmement claire là-dessus : il n’y a pas d’enjeux et pas d’annulation [du côté de Charlevoix et de Baie-Saint-Paul]. Les équipes du ministère ont été très promptes dans l’analyse de la réfection et de la mise à niveau qui devait être faite. Alors, empruntez la route, prenez votre temps, allez à Charlevoix et à Baie-Saint-Paul, tout se passe normalement .»
Mitchell Dion, directeur général de Tourisme Charlevoix, soulignait toutefois lors des inondations que les dégâts allaient « déstructurer les entreprises touristiques, surtout dans l’hébergement ».
En particulier pour le camping le Genévrier, où plus du tiers des terrains ont été touchés par la crue de la rivière.
S’il n’est pas clair si le Genévrier avait demandé de l’aide financière, la ministre Proulx confirme qu’il y aura « d’autres rencontres avec le Genévrier. »
« On est très conscient que c’est un élément extrêmement important. Par contre, il y a tout plein d’hébergement du côté de Charlevoix et de Baie-Saint-Paul et plein d’activités à faire », réitère-t-elle.