« Désordre » sur Grande Allée : deux personnes arrêtées

L’intervention a débuté lorsqu’une femme de 21 ans s’est livrée à des voies de fait à l’endroit d’une autre femme, devant les patrouilleurs du SPVQ qui surveillaient la sortie des bars vers 3h15.

Les policiers du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) ont procédé à une intervention musclée à la sortie des bars, dans la nuit de vendredi à samedi. Deux personnes ont été arrêtées sur Grande Allée.


L’intervention a débuté lorsqu’une femme de 21 ans s’est livrée à des voies de fait à l’endroit d’une autre femme, devant les patrouilleurs du SPVQ qui surveillaient la sortie des bars vers 3h15.

« Malgré la présence d’une foule, deux policiers ont décidé d’intervenir pour mettre fin à l’infraction et éviter que quiconque subisse des lésions graves », explique David Poitras, porte-parole du SPVQ.

Pendant son arrestation, la femme de 21 ans a fortement résisté et la foule s’est mise à entourer les policiers, poursuit-il.

Par la suite, des individus auraient entravé le travail des policiers « en criant des insultes ». Un homme aurait même tenté de saisir l’arme à impulsion électrique qui était à l’étui d’un policier.

Maîtrisé au poivre de cayenne

Devant l’émeute, les patrouilleurs ont demandé du renfort pour repousser la foule.

« Malgré la présence policière et les ordres clairs de rester à l’écart, certains individus ont continué à entraver au travail des policiers, entre autres en se mettant à travers le chemin de l’escorte de la suspecte vers le véhicule de patrouille », indique M. Poitras.

Un homme de 24 ans, qui aurait nui au travail des policiers, a dû être maîtrisé à l’aide de l’oléorésine de capscium, communément appelé poivre de Cayenne, pendant l’intervention.

Il a été arrêté pour voies de fait à l’endroit d’un agent de la paix et détenu.

Victime recherchée

La victime initiale des voies de fait est présentement recherchée par le SPVQ. Les policiers l’auraient perdu dans la foule « à la suite du désordre ».

« Conséquemment, la suspecte a été libérée avec un constat d’infraction pour avoir causé du désordre », mentionne David Poitras.

Toute personne qui pourrait identifier la victime est invitée à communiquer avec la police de Québec.

« Laissez travailler les policiers »

Il ne s’agit pas du premier mouvement de foule contre les policiers à la sortie des bars. « Ça arrive qu’il y a des gens qui entourent les policiers, qui sont hostiles envers les policiers », déplore M. Poitras.

Mais selon le porte-parole, l’entrave au travail des policiers est le comportement le plus dommageable. « Ce qu’on dit aux citoyens, c’est laissez travailler les policiers », dit-il.

« Lorsqu’ils procèdent à l’arrestation d’une personne, c’est qu’ils ont les motifs de le faire », conclut M. Poitras.