Plus de 40 chefs d’accusation de nature sexuelle pour l’ex-coach de cheerleading

Matthieu Martel, 42 ans, fait face à 41 chefs d'accusation de nature sexuelle.

L’ex-entraineur de cheerleading, Matthieu Martel, était de retour au palais de justice, mardi, pour sa quatrième comparution. Il est maintenant accusé d’avoir distribué du matériel sexuellement explicite à une jeune fille de huit ans.


Chaque fois que Matthieu Martel revient devant la cour, de nouveaux chefs d’accusation s’ajoutent à sa longue feuille de route : leurre informatique, contacts sexuels, agression sexuelle, exploitation sexuelle, incitation à des contacts sexuels, extorsion, possession et distribution de pornographie juvénile. Une quarantaine d’infractions lui sont reprochées, sur 13 présumées victimes âgées de 8 à 24 ans.

L’homme de 42 ans a comparu une première fois le 19 juillet pour faire face à six chefs d’accusation. Il revenait en cour deux semaines plus tard avec 29 chefs d’accusation; ce nombre a atteint 38 à son dernier passage. Mardi, Matthieu Martel a officiellement 41 chefs d’accusations qui pèsent contre lui.



Deux nouvelles plaignantes ont aussi été ajoutées à la longue liste, mardi. La jeune fille de 8 ans et une femme de 16 ans au moment des faits reprochés. L’homme de 42 ans est accusé d’avoir eu des communications déplacées avec elle et de l’avoir incitée à avoir des contacts sexuels.

Cette fois, la salle du palais de justice n’était pas bondée pour la comparution de Matthieu Martel. Lors de ses trois premiers passages en cour, plusieurs personnes — tant du côté des victimes que de celui de l’accusé — étaient venues assister à l’audience.

Plusieurs membres de la famille de l’entraineur lui soulignaient leur soutien, avec des sourires et des messages envoyés à voix basse. Il fallait même augmenter la surveillance de la salle du palais de justice étant donné le grand nombre de visiteurs.

Matthieu Martel est le fondateur du Club Phoenix Cheerleading, en plus d’y avoir été entraineur durant plusieurs années. Il est détenu depuis le 18 juillet, jour de son arrestation. Avec un mandat de perquisition en main, la Sûreté du Québec a pu récupérer le matériel informatique à la résidence que l’accusé partage avec sa conjointe, à Stoneham.

Le quadragénaire demeure détenu jusqu’à son retour devant le tribunal pour son enquête sur remise en liberté, à la fin du mois d’octobre. La procureure Me Geneviève Corriveau pourrait toujours déposer de nouveaux chefs d’accusation d’ici là, comme l’enquête est toujours active.