Un pédophile récidiviste condamné à six ans de prison

Donovan Bouffard-Hamel écope d'une peine de 6 ans pour des infractions de leurre informatique et possession de pornographie juvénile.

Un pédophile écope d’une peine de six ans de prison pour avoir entretenu une conversation à caractère sexuel avec un ado… avant et après sa sortie de prison.


Donovan Bouffard-Hamel avait entamé une conversation avec un jeune ado de 12 ans en janvier 2019, sur les applications Facebook et SnapChat. Les messages avaient ensuite cessé puisque l’accusé avait été condamné à une peine d’un an de prison pour contacts sexuels sur une autre victime mineure.

Deux jours après sa sortie de prison, Donovan Bouffard-Hamel reprend contact avec l’ado de 12 ans.



L’accusé de 31 ans envoie alors une dizaine de vidéos de lui avec un autre homme ayant des rapports sexuels. Dans un des messages, il menace l’ado de le violer.

Après les demandes répétées de Bouffard-Hamel, la jeune victime envoie quelques photos de lui nu.

Le 17 février 2022, la mère de la victime consulte le compte Facebook de son fils et découvre la conversation. Ensuite, la conversation continuera avec la supervision de la mère et de la police de Québec, afin d’amasser des preuves contre Bouffard-Hamel.

En mars 2023, le pédophile récidiviste a plaidé coupable à des accusations de leurre informatique et possession de pornographie juvénile.



Une suggestion commune de six ans de prison a été proposée au juge Mario Tremblay, lundi, au palais de justice de Québec.

Le procureur de la Couronne Me Louis-Philippe Desjardins soumet cette peine en raison de la nature des vidéos envoyées à la victime, qui étaient « graphiques », et les conséquences du crime sur la victime. L’adolescent dit maintenant vivre avec une confusion sur son orientation sexuelle et sur l’identité de genre.

Donovan Bouffard-Hamel assistait à l’audience par visioconférence, en direct du centre de détention. Il est détenu depuis le début des procédures judiciaires.

La peine de six ans a été acceptée par le juge Mario Tremblay, disant qu’elle était justifiée étant donné les antécédents judiciaires de l’accusé. « Je souhaite la meilleure des chances aux victimes, en souhaitant qu’il y en ait pas d’autres dans un futur proche », a souligné le magistrat.