« Bombeiros et bomberos, c’est une lettre de différence. Mais c’est le même esprit! » a déclaré l’ambassadeur adjoint de l’Union européenne au Canada, Christian Burgsmueller, dans son allocution de bienvenue.

Devant lui se tenaient les 239 sapeurs tout juste débarqués de l’avion, dans leur uniforme rouge pour les 140 Portugais, jaune pour les 99 Espagnols.

Certains étaient identifiés selon leur provenance, comme Coimbra et Cabanas de Viriato, deux villes du centre du Portugal.

La traduction du mot pompiers ne change que d’une lettre de l’espagnol au portugais.

547 pompiers venus d’ailleurs

Leur arrivée porte le nombre de pompiers étrangers au Québec en ce moment à 507, avec les 149 de la France et les 119 des États-Unis. Même 547 si on compte ceux venus du Nouveau-Brunswick, qui a aussi envoyé une équipe de 14 personnes pour la logistique.

Tout juste arrivé, le contingent ibérique part combattre les incendies dans la région de Chibougamau et du nord du Lac-Saint-Jean.

La présence des pompiers portugais et espagnols permettra entre autres à leurs confrères québécois, qui sont sur le terrain depuis plusieurs semaines, de prendre un peu de repos, a souligné la ministre québécoise des Relations internationales, Martine Biron, sur place pour accueillir la visite.

« C’est dans les périodes de crise que nous voyons nos vrais amis », les a-t-elle remerciés.

Aux frais des hôtes

La ministre Biron affirme que le Québec et la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), qui dirige le tout, ont reçu des offres d’autres pays pour venir prêter main forte.

Mais pour l’instant, on attend de voir les besoins è venir.

L’ensemble des frais est à la charge du pays hôte, dans ce cas le Canada et le Québec.

Les pompiers des autres pays arrivent avec leur équipement de protection personnel et utilisent l’équipement de la SOPFEU pour éteindre les incendies.

La France a par contre prêté aussi beaucoup d’équipement, en plus de leurs hommes et femmes au travail.

Juste l’an passé, en 2022, une « petite année » en matière d’incendies de forêt au Québec, la Québec a dépensé 25 millions $ en budget de suppression des feux.

La cheffe de mission espagnole, Angela Iglesias Rodrigo, a indiqué que son équipe est « ici pour nous intégrer à votre système. Aussi, nous sommes heureux de venir apprendre de vous, parce que le Canada est un exemple dans la gestion des feux de forêt ».

Le séjour est prévu pour deux semaines, jusqu’à la fin de juin. Les pays impliqués aviseront par la suite si le besoin est encore là.