Une autre grève plane sur le RTC

Les membres du Syndicat des inspecteurs et des répartiteurs du RTC ont voté à l’unanimité lundi en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.

Après avoir vu son service interrompu par une grève de ses chauffeurs en juillet, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) pourrait voir certaines de ses activités « perturbées » par un débrayage de ses inspecteurs et ses répartiteurs.


Les membres du Syndicat des inspecteurs et des répartiteurs du RTC ont voté à l’unanimité lundi en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.

La cinquantaine d’employés, sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2022, déplore le « refus » de l’employeur d’octroyer aux inspecteurs et aux répartiteurs les mêmes conditions salariales que celles consenties aux chauffeurs de la société de transport, en juillet dernier.



« Nos membres s’attendent à ce qu’il y ait une équité entre les groupes et ont vivement réagi lorsque le RTC leur a proposé des conditions moindres. »

—  Éric Poirier, président du syndicat

Parlant d’un « affront », ces derniers se disent dans un communiqué « prêts à déclencher des moyens de pression dans les prochains jours qui risquent de perturber les activités du RTC ».

« Aucun impact » sur les services

Ce scénario n’est pas sans rappeler celui de la grève des 935 chauffeurs d’autobus qui avait paralysé les services de transport en commun du 1er au 5 juillet dernier.

À l’exception que, cette fois-ci, en cas de débrayage des inspecteurs et des répartiteurs, aucun bris de service n’est anticipé, selon le Réseau de transport de la Capitale, qui précise que les négociations se poursuivent avec ses employés.

Pour « rassurer la clientèle », le RTC affirme n’envisager, pour l’instant, « aucun impact » sur les usagers de ses services.

« On n’est pas du tout dans des négociations de même ampleur qu’[avec] les chauffeurs, nuance le maire de Québec, Bruno Marchand. Présentement, on nous dit que ça va bien, on va voir quel est le résultat des discussions qui ont cours. On va espérer que les négociations se concluent rapidement et à la satisfaction des deux parties », a-t-il partagé mardi, à son entrée au conseil municipal.