En fait, Bromont a été sélectionnée pour participer au projet pilote Circonflexe, échelonné sur cinq ans, chapeauté par le ministère de l’éducation. Une initiative novatrice qui cadre parfaitement avec l’ADN de la municipalité, fait valoir le maire, Louis Villeneuve.
«Je suis très fier de ce projet. C’est en adéquation directe avec notre image de marque. Bromont inspire l’action. Ça s’inscrit aussi dans le concept de ville intelligente. Vraiment, la population va adorer ce nouveau service.»
Le module libre-service sera installé dans le parc Grégoire du quartier Adamsville. Un plus indéniable pour ce site en voie d’être revitalisé.
«Le mouvement engendre le mouvement, indique la conseillère du district, Jocelyne Corbeil. On a un super projet qui permettra de faire bouger encore plus les gens. Ce sera un très bel ajout au parc.»
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/SIASHJ7AZNCWJCKMWKBPBLLUKM.jpg)
Si tout se déroule comme prévu, Bromont bouclera le projet d’ici la fin de 2023, indique la directrice des communications et du volet «ville intelligente», Catherine Page.
Le module BoxUp renfermera du matériel quatre saisons. Le type d’équipement n’est toutefois pas encore arrêté pour l’instant. Selon la Ville, la quasi-totalité du projet sera financée par Loisir et Sport Montérégie.
Du bout des doigts
Circonflexe, qui est doté d’une enveloppe de près de 41 millions de dollars, comprend plusieurs ramifications. L’une d’elles consistera en l’implantation de points de service pour le prêt d’équipements de sports et loisirs. Le volet des casiers en libre-service BoxUp fait également partie du projet pilote, celui-là pour une période de quatre ans. On prévoit installer 120 modules à travers la province, dont 20 cet automne. Quatre stations verront notamment le jour en Montérégie.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/A6RJAT4NOJDJVGKNMSV6I5VKBY.jpg)
L’entreprise suisse derrière BoxUp propose plusieurs configurations, allant de stations de deux à six casiers, de même qu’une option entièrement personnalisée. On installera un module de six unités à Bromont.
La station, implantée sur une dalle de béton, est autonome, car elle est dotée d’un panneau solaire. Selon la compagnie, le dispositif d’ouverture sécurisé sans fil est très frugal en énergie.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/7JJ4N7ZLQNEA7BYRU23UJPH2QU.jpg)
Son utilisation est par ailleurs très simple et se décline en quatre étapes. Il faut d’abord télécharger l’application mobile pour Iphone ou Androïd. Une fois devant le module, il suffit de choisir le casier où se trouve le ou les équipements désirés. Ensuite, c’est le temps de bouger.
Une fois l’activité terminée, l’utilisateur n’a qu’à remettre le matériel dans la bonne case et à prendre une photo à travers la vitre une fois qu’elle est fermée.
Plus, pour moins...
Permettre au plus de gens possible de bouger est un des principaux avantages du prêt d’équipements sportifs en libre-service.
Il y a également plusieurs autres aspects très intéressants, note Louis Villeneuve. «Avec un module comme celui-là, on peut couper les frais et garder les services aux citoyens», dit-il.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/WFJ5NKUYIVDGZNDDLF6XM56JZQ.jpg)
Il s’agit également d’une option pour contrer la pénurie de main-d’œuvre, ajoute-t-il.
«On le sait, trouver des employés est loin d’être facile. Le projet pilote permet à la Ville de s’assurer d’offrir une panoplie de loisirs, sans nécessairement devoir passer par tout le processus d’embauche qui vient avec.»