Biron espère que les voisins de Sanimax pourront sortir sans pince-nez

La ministre Martine Biron est aussi députée de la circonscription Chutes-de-la-Chaudière, sur la Rive-Sud de Québec.

Avec l’arrivée du temps chaud vient chaque été, depuis des années, le retour des odeurs nauséabondes pour les voisins de l’usine d’équarrissage Sanimax. Mais la députée de l’endroit, Martine Biron, espère que cette fois soit la bonne et que les citoyens de Charny pourront sortir sans se pincer le nez.


Le Soleil dévoilait récemment que malgré 279 plaintes logées auprès de la Ville de Lévis et du ministère de l’Environnement l’été dernier, à propos des odeurs émanant de l’usine de traitement de carcasses d’animaux, seulement trois ont mené à une amende. À peine 1 sur 100.

La députée de la circonscription de Chutes-de-la-Chaudière, qui couvre la portion ouest de Lévis où se trouve le secteur de Charny, a affirmé mardi que tout est en place pour enfin avoir un été qui sent bon.



« J’espère pour eux. J’espère qu’on avance et qu’on travaille avec eux », a commenté Mme Biron, à l’Assemblée nationale, lors de son entrée au caucus quotidien des élus de la Coalition avenir Québec (CAQ).

Mme Biron rappelle que des mesures ont été mises en place depuis 2022, dont « la construction d’un garage réfrigéré et sur la façon dont on va ramasser les carcasses », a fait valoir celle qui est aussi ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie.

« C’est un dossier qui avance bien », a-t-elle résumé, sans pour autant s’avancer sur une promesse ferme.

Un plan depuis 14 mois

Son collègue ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, souligne lui aussi le plan d’accompagnement présenté de façon conjointe par l’entreprise Sanimax et le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, il y a déjà 14 mois.



Reconnaissant ne pas détenir les informations les plus fraîches, le ministre Lamontagne atteste néanmoins qu’« il plein de choses qui ont été faites ».

Mme Biron souligne que de ses conversations sur le sujet avec M. Lamontagne, elle retient entre autres que « les agriculteurs qui ont construit des garages réfrigérés disent qu’ils ne retourneraient plus en arrière ».

La députée de Chutes-de-la-Chaudière concède toutefois qu’« une certaine promotion [reste] à faire sur le terrain ».