
Poursuite policière rocambolesque à Québec
Les policiers tentent en vain d’intercepter le véhicule, «mais le conducteur refuse de s’immobiliser, déclenchant alors une poursuite policière d’une durée de 10 à 15 minutes», indique David Poitras, porte-parole du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).
Alors qu’il est poursuivi, le suspect conduit à haute vitesse et brûle des feux de circulation. Sur l’autoroute 440, à la hauteur de la rue Frank-Carrel, les policiers tentent d’immobiliser le véhicule, mais le suspect reprend la fuite en direction ouest.
Le fuyard a finalement immobilisé son véhicule dans une entrée d’une résidence privée de la route 138 à Saint-Augustin-de-Desmaures.
Il a été arrêté par les policiers pour fuite et conduite dangereuse. Il devait rencontrer les enquêteurs au courant de la journée.
On ignore les raisons de cette restriction de conduite imposée au quinquagénaire.
Exigence très temporaire
Gino Desrosiers, porte-parole de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), a expliqué qu’il s’agit d’une «condition très temporaire [...] en lien avec la santé d’un conducteur».
L’exigence de conduire accompagné d’un ergothérapeute — ou d’un évaluateur de conduite de la SAAQ — peut venir d’une demande de révision de la suspension d’un permis pour des raisons de santé. Un médecin peut aussi informer la SAAQ qu’une condition de santé importante de son patient doit être prise en compte par les autorités compétentes, a indiqué M. Desrosiers.
Dans les deux cas, la condition demeure jusqu’à la réception et l’analyse d’un rapport de l’ergothérapeute. «Tant qu’on n’a pas le rapport de l’ergothérapeute, le permis est suspendu. Dans la grande majorité des cas, les gens vont nous dire qu’ils vont renoncer eux-mêmes à la conduite parce qu’ils vont avoir réfléchi sur leur condition, et que leur état ne leur permet pas de conduire de façon sécuritaire», a expliqué M. Desrosiers.
«C’est généralement en lien avec les [facultés] cognitives, [il peut s’agir d’]une personne qui commence à souffrir de démence ou de la maladie d’Alzheimer, et le médecin préfère nous le signaler à des fins d’évaluation», a-t-il précisé. Avec La Presse canadienne