Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) a laissé planer mardi la possibilité d’avoir recours à cette clause afin d’interdire le port de signes religieux pour les personnes en position d’autorité.
Invité à se prononcer sur cette question, mercredi matin, le premier ministre Trudeau a prévenu que poser un tel geste n’était «pas quelque chose à faire à la légère».
Il a ajouté que le recours à la clause ne «devrait être fait qu’en des moments exceptionnels et après beaucoup de réflexion» et «beaucoup de considérations profondes sur les conséquences».
Le premier ministre a ajouté «que supprimer, ou d’éviter de défendre les droits fondamentaux des Canadiens» est «une chose à laquelle il faut faire très attention».
Il a réitéré sa position sur la question du port des signes religieux: ce n’est selon lui pas à l’État de dire aux citoyens ce qu’ils peuvent porter ou pas.
À Boucherville, où sont réunis les candidats élus et défaits de la CAQ, on a préféré jouer de prudence.
Le vétéran Éric Caire a ainsi argué qu’il fallait laisser le temps au gouvernement de s’installer, et qu’il y aurait des discussions avec le fédéral en temps et lieu.