
Le Saaremaa I effectue sa traversée inaugurale entre Matane et Baie-Comeau
La phase 1 de mise aux normes canadiennes du navire, acheté au coût de 39 millions $ en Allemagne, aura pris sept semaines au lieu des huit semaines prévues à l’échéancier. Ces travaux ont coûté de 5 à 6 millions $. «Il y aura une phase 2 des travaux, indique le président-directeur général de la STQ, Stéphane Lafaut. Avant, il fallait aller à l’essentiel. […] On voulait offrir un navire de grande capacité qui est confortable, avec un service qui est prévisible.»
Il faut dire que la patience de la clientèle a été mise à rude épreuve par le NM Félix-Antoine-Savard, qui a fait la liaison fluviale pendant quelques semaines en attendant le Saaremaa, puisqu’il est demeuré à quai en moyenne une journée sur deux en raison de ses restrictions de navigation. Le patron de la STQ rassure les usagers que «dans 99 % des cas, on va être capables de traverser [...]».
Le Saaremaa, qui porte le nom de la plus grande île de l’Estonie, sera éventuellement rebaptisé au nom d’une femme qui aura contribué ou marqué l’histoire de la Matanie ou de la Côte-Nord.