
Des logements sociaux réclamés pour les victimes de violence conjugale
La coalition, formée du Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) et de l'Alliance des maisons de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale (Alliance MH2), souligne que les logements sociaux sont «essentiels» pour ces femmes.
Selon elle, seulement 66 % des femmes qui sont sorties des maisons d'hébergement de deuxième étape ont trouvé un logement adapté à leurs ressources financières.
Le FRAPRU réclame la construction de 50 000 logements sociaux en cinq ans.
Le groupe demande également l'ouverture de 106 unités en maisons d'hébergement de deuxième étape, qui sont en attente d'approbation.
Selon les groupes, seulement en
L'Alliance MH2 souligne qu'elle attend ces nouvelles unités depuis un an et demi, un délai qu'elle juge «aberrant».
«Quand un gouvernement déploie un plan stratégique de lutte à la violence conjugale et de développement d'un réseau de maison d'hébergement, ça va faire trois ans cet été que ce plan est déposé, il est temps d'agir», a soutenu Gaelle Fedida, coordonnatrice politique de l'Alliance MH2.
«Les besoins continuent d'être grandissants avec la pénurie de logements, la pandémie, la précarisation de la société québécoise et encore plus des femmes, a ajouté Céline Magontier, responsable des dossiers Femmes au FRAPRU. Le logement social se réalise au compte-goutte, c'est inacceptable et [le gouvernement] doit prendre ses responsabilités.»