
La lieutenante Grenier-Lafontaine porte plainte à l’UPAC
«Il y a des motifs raisonnables de croire qu’un crime a été commis», exprime son avocat Guy Bertrand.
Lundi, la ministre Guilbault a pourtant soutenu qu’il ne «s’agit pas d’une fuite à proprement parler», parce que le document a été rendu disponible dans le cadre d’un processus judiciaire. Me Bertrand explique que des allégations contre un policier ne sont jamais rendues publiques avant qu’elles ne se transforment en accusations.
Si ce document a circulé dans un palais de justice, comme l’explique la ministre, c’est qu’une «erreur» a été commise, croit Me Bertrand.
Le bureau d’enquête de Québecor a révélé la semaine dernière que Caroline Grenier-Lafontaine est soupçonnée d’avoir faussement orienté l’enquête qui a mené à l’arrestation du député Guy Ouellette, en 2017. Toujours à l’emploi de l’UPAC, la policière a été affectée à des tâches administratives depuis que ces soupçons pèsent contre elle.