
La fillette se serait sauvée en pleine nuit
Le copropriétaire de la maison qui était louée au père et à la belle-mère de la fillette a confié à La Voix de l’Est que quelqu’un a sonné à la porte de sa résidence vers 1 h 40, dans la nuit de dimanche en lundi. En l’ouvrant, il n’a vu personne, mais il a entendu « une petite voix », a-t-il raconté.
Il a finalement vu la belle-mère de l’enfant, restée sur le seuil de la porte de sa maison, qui lui a fait savoir que la fillette s’était enfuie de sa chambre. « Et j’ai entendu craquer dans le bois. J’ai vu le père qui avait la petite dans ses bras et qui essayait de la calmer », raconte l’homme.
« Sur le coup, je n’ai pas réalisé que c’était la petite qui est venue sonner chez nous », explique-t-il, émotif.
Il n’a pas contacté les policiers à ce moment-là parce que ses locataires lui auraient raconté par le passé que la fillette s’était sauvée à quelques reprises de leur ancien logement, explique-t-il.
De retour chez lui après le travail lundi, l’homme a vu les banderoles des policiers, laissant présager que le pire des scénarios s’était produit. « Je ne pouvais pas prévoir que c’était un meurtre qui était pour arriver... », dit l’homme, bouleversé, qui a fait une déposition aux policiers.