
COVID-19: la Ville de Québec mise en demeure par deux syndicats
L’Alliance des professionnels et professionnelles de la Ville de Québec (ALLPPVQ) et le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Québec (SFMQ) ont dénoncé mardi le fait que la Ville de Québec a récemment exigé que certains employés, professionnels et fonctionnaires, effectuant des tâches reliées à des services «prioritaires» reviennent sur les lieux de travail.
Cette position est considérée comme «incohérente» dans le contexte où la région de la Capitale-Nationale est passée à un niveau d’alerte orange. Les instances syndicales rappellent qu’un décret gouvernemental de juin prévoit «que lorsqu'une prestation de travail peut être rendue à distance, le télétravail à partir d'une résidence principale ou de ce qui en tient lieu doit être privilégié».
Pour les syndicats, il est évident que plusieurs tâches effectuées pour des activités «prioritaires» peuvent se faire en télétravail, comme elles l’étaient au début de la crise de la COVID-19», indique-t-on par voie de communiqué.
Les employés touchés sont ceux du Service des communications. Ils ont l’obligation «d’être au bureau un minimum de trois jours par semaine pour effectuer leurs tâches au téléphone ou à l’écran et ainsi tenir des réunions TEAMS assis à leur cubicule, dans un environnement partagé avec plusieurs autres collègues», déplore-t-on. Des tâches pourtant réalisées en télétravail en avril, rappelle les syndicats.
Le personnel administratif du «311» doit aussi se présenter sur les lieux du travail pour répondre au téléphone alors qu’ils ont «pourtant été munis d’équipements particuliers au début de la pandémie pour pouvoir effectuer leurs opérations en télétravail», ajoute le communiqué.
La Ville doit offrir une réponse d’ici 24h.