Quelques minutes avant l’ouverture de la station de ski samedi matin, le porte-parole de RCR Maxime Cretin a accordé une entrevue au Soleil, à l’intérieur même d’une télécabine. Il en a profité pour revenir sur l’écrasement de la gondole, qui a forcé la fermeture de ce service pendant quatre mois.
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«J’ai eu la même réaction que tout le monde quand je l’ai appris. On a été stupéfaits par ça, affirme le porte-parole. C’était relativement choquant pour tout le monde, pour nos équipes et pour les gens qui sont des clients de la montagne.»
Après l’incident, plusieurs citoyens se sont mis à réclamer un investissement massif dans la station. Et l’argent sera déboursé, assure M. Cretin. «On travaille oui sur un plan d’investissement ambitieux. On espère pouvoir communiquer bientôt là-dessus», dit-il.
À quand le dévoilement de ce plan? «Très bientôt», se contente de répondre Maxime Cretin.
L’entreprise aurait déjà rencontré le gouvernement du Québec à ce sujet.
Pas de changement de gestionnaire à l’horizon
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Au cours des derniers mois, de nombreux citoyens ont réclamé un changement de gestionnaire au Mont-Sainte-Anne. Le Massif de Charlevoix a même signalé son intérêt.
Mais RCR n’a aucune intention de vendre le Mont-Saint-Anne, tranche Maxime Cretin. «Ce n’est pas d’actualité, ce n’est absolument pas dans les plans.»
Le vice-président de la Région de l’Est se dit conscient des critiques à l’égard de RCR.
Même si le siège social de l’entreprise est à Calgary, elle est très impliquée dans la gestion de la Montagne, dit-il. «Le Québec, pour RCR, c’est très important. On a plus de 1000 employés au Québec avec le Mont-Sainte-Anne et Stoneham.»
Selon Maxime Cretin, les représentants de RCR viennent souvent visiter la montagne et les installations. «On est en communication constante. Ils sont au courant de ce que les gens peuvent ressentir», affirme le porte-parole.
Le vice-président l’admet. Le Mont-Sainte-Anne a un rôle social et économique important pour la région.
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«Il y a beaucoup d’entreprises qui vivent de la montagne, directement. On travaille avec eux tous les jours», assure-t-il.
Contrairement à la croyance populaire, le gestionnaire est loin de se remplir les poches avec le Mont-Sainte-Anne, évoque M. Cretin.
Depuis la pandémie, les coûts d’opération ont augmenté considérablement. «Le modèle bénéficiaire n’est pas ce que les gens pensent», soutient-il.
L’Étoile filante est «100% sécuritaire»
L’Étoile filante est la remontée mécanique principale du Mont-Sainte-Anne. Elle est la seule qui lie directement la base de la montagne à son sommet. Le service permet de transporter environ 1800 skieurs par heure, estime Maxime Cretin.
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Samedi marquait son retour en opération. «On est soulagés», mentionne le porte-parole. «La Télécabine, c’est quasiment essentiel quand on fait du ski ici.»
Et les visiteurs peuvent en profiter en toute paix d’esprit, assure M. Cretin. «Pour les usagers pour qui ça pourrait être angoissant, je les comprends, mais [la Télécabine] rouvre dans des conditions optimales et c’est 100% sécuritaire.»
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Vendredi, la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) a donné son autorisation pour le retour en opération des gondoles. «Il n’y a pas de zone grise par rapport à ça. C’est une attestation qui est signée par un ingénieur, qui a été soumise à la Régie du bâtiment aussi et à leurs experts pour approbation», rappelle Maxime Cretin.
Des travaux importants
Pendant ses quatre mois d’arrêt, l’Étoile filante «est passée au peigne fin», notamment au niveau de ses systèmes électriques et mécaniques, précise le porte-parole de RCR.
Lors de l’écrasement de la gondole, une structure a été particulièrement endommagée. «Il y a eu des dommages à la tour 23 qui ont fait qu’on a dû reconstruire ce qu’on appelle un train de poulie, détaille Maxime Cretin.»
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Ces réparations ont duré, à elles seules, un mois et demi.
Durant les quatre mois d’arrêt, l’entreprise a «fait de l’introspection», juge Maxime Cretin. Des formations aux employés et des protections mécaniques on notamment été ajoutées, afin de garantir que l’histoire ne se répète pas.
«On a utilisé cet incident pour faire plus de travail, afin que ce soit encore plus sécuritaire», résume le porte-parole.
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