Ainsi, nous croyons qu’il est temps de voir indexer le Programme d’adaptation de domicile (PAD) qui n’a pas été rehaussé depuis sa création en 1992 et qui ne remplit plus aujourd’hui sa mission d’origine. D’ailleurs, la ministre de l’Habitation s’était engagée à l’étude des crédits budgétaires, l’an dernier, à bonifier le montant de 16 000$ octroyé à ce programme. En fait, le PAD est devenu vétuste au fil des ans en raison de la flambée des coûts de construction et de l’inflation en général.
Les personnes handicapées réclament aussi un rehaussement considérable du programme de soutien à domicile (SAD) pour en améliorer l’accessibilité. Dans sa politique. À part entière, le gouvernement souhaite faire en sorte que les personnes vulnérables demeurent le plus longtemps possible dans leur domicile, encore faut-il leur donner les moyens. Ainsi, les personnes en situation de handicap veulent contribuer positivement à la société sans nécessairement vivre l’institutionnalisation.
Enfin, nous souhaitons aussi que le gouvernement du Québec rehausse l’enveloppe pour améliorer le transport adapté dans les régions du Québec. Ce service, qui n’est plus adapté aux personnes handicapées, souffre d’un manque criant de financement en plus de subir les effets pervers de la Loi 17. Ainsi, il convient d’indexer les paramètres du Programme du Transport adapté afin de rehausser notamment l’offre de services.
Enfin, le Comité d’action des personnes vivant des situations de handicap (CAPVISH) s’inquiète de la baisse d’impôt que le ministre des Finances pourrait annoncer alors que les moins nantis seraient désavantagés, aux dires de plusieurs économistes.