La ministre ne veut pas que la grève à l’UL prolonge la session

Les quelque 1300 professeurs syndiqués de l’Université Laval, située à Québec, sont en grève générale illimitée depuis lundi. Ils avaient déjà débrayé durant deux semaines, fin février, début mars.

Alors que les professeurs de l’Université Laval font la grève depuis trois jours, la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, veut absolument éviter que la session se prolonge.


Les quelque 1300 professeurs syndiqués de l’Université Laval, située à Québec, sont en grève générale illimitée depuis lundi. Ils avaient déjà débrayé durant deux semaines, fin février, début mars.

Voilà que le spectre de devoir prolonger la session au-delà du 21 avril, date prévue de la fin de la session d’hiver, plane déjà au-dessus des étudiants.

«On espère que ça va se régler», a commenté la ministre québécoise de l’Enseignement supérieur, Mme Déry, à son entrée mercredi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

«Je pense qu’il y a encore des négociations et je ne veux juste pas que ça pénalise les étudiants et la session, que ça se prolonge», a-t-elle précisé, dans le couloir du Parlement.

«J’ai bon espoir que ça pourra se régler. En tout cas, je le souhaite ardemment pour ne pas que la session soit prolongée, parce que là, on peut déjà s’attendre à des réaménagements» du calendrier, a souligné la ministre Déry.

L’Université Laval n’est pas complètement à l’arrêt. Les cours et autres activités d’enseignement donnés par des chargés de cours et des assistants d’enseignement continuent selon l’horaire régulier.

Les salaires, la charge de travail et la liberté universitaire sont au cœur du conflit de travail.