Les hommes d’affaires Carl Desruisseaux et Marc-Antoine Beauchesne, à la tête du Groupe Top Resto — qui comprend la Maison Livernois, le Birra & Basta, le London Jack, le Pub du Parvis, le Pub Saint-Patrick et le Santa Cruz — s’allient au fondateur d’Archibald microbrasserie, François Nolin, et son associée Marie-Pierre Roy, ainsi qu’au maître distillateur Baptiste Gissinger (cofondateur de Maison Livernois) afin d’ouvrir un complexe d’envergure où les spiritueux seront à l’honneur.
Les détails du projet ont été révélés mercredi dans un publireportage de Quoifaire.com partagé sur la page Facebook d’Arsenal & CO.
Le complexe de 22 000 pieds carrés aménagé dans un bâtiment patrimonial — l’ancienne fabrique de cartouches de l’Arsenal situé sur la rue Taillon, dans le parc industriel Saint-Malo — rassemblera au même endroit une distillerie, un restaurant de 250 places ainsi qu’une vaste boutique, sans compter une terrasse sur le toit.
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Ce méga projet, dont la réalisation a été confiée à la firme d’architecture Patriarche, représente un investissement de «plus de 7 millions $», indique Carl Desruisseaux, joint par Le Soleil.
Le président de Groupe Top Resto souligne que ses associés et lui travaillent sur ce projet depuis deux ans déjà. «On baignait déjà dans l’univers des spiritueux avec la Maison Livernois, et la distillerie était une étape de plus qu’on souhaitait franchir», mentionne M. Desruisseaux.
«Il ne s’agit pas d’une microdistillerie, mais plutôt d’une distillerie d’ampleur, avec une offre unique. On veut qu’elle devienne une véritable destination», ajoute l’homme d’affaires, qui souhaite notamment attirer les touristes.
Visites et dégustation
Le rhum et le whisky seront à l’honneur chez Arsenal & CO., bien que d’autres spiritueux seront aussi proposés. «Il y aura une variété de spiritueux qui seront produits sur place, en petits lots, et vendus exclusivement à la boutique», indique Carl Desruisseaux. Seuls deux ou trois alcools produits en plus grandes quantités devraient trouver leur chemin sur les tablettes de la SAQ.
L’objectif est donc d’attirer les visiteurs en boutique, où ils pourront aussi prendre part à une visite guidée de la distillerie qui inclut un volet dégustation. «Ils pourront en apprendre plus sur les cycles de production, sur l’histoire du bâtiment, mais aussi voir le chai de vieillissement et nos alambics spectaculaires!»
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Du côté du restaurant, on proposera des plats inspirés des quatre coins du monde. «On aura une sélection de viandes fumées, en vedette dans plusieurs assiettes, mais aussi des plats un peu plus haut de gamme, sans oublier un volet plus grand public, avec entre autres de la pizza cuite dans un four d’Italie», explique M. Desruisseaux. Alcools et cocktails originaux accompagneront bien sûr le tout.
La clientèle du restaurant aura aussi accès à une vaste terrasse de quelque 220 places sur le toit du complexe, où un jardin sera aussi aménagé pour y cultiver divers aromates qui serviront à l’élaboration de spiritueux.
Un laboratoire
«La question s’est longuement posée à savoir s’il y avait de la place pour une autre distillerie au Québec et d’autres spiritueux et la réponse a été un oui unanime», indique le distillateur Baptiste Gissinger sur sa page Facebook.
«Après 10 ans à distiller un peu partout et avec beaucoup de monde à travers la planète, j’ai pas mal d’idées que je voulais mettre en bouteille et ça prenait notre place pour ça. […] L’énorme atout de notre structure est sa versatilité, et je vais pouvoir profiter de mon laboratoire et de notre boutique pour vous proposer pleins de beaux produits faits avec amour et transparence et aussi des produits plus excentriques pour s’amuser», ajoute M. Gissinger.