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Thanatopracteurs et conseillers funéraires: un métier d’avenir

Contenu commandité La Corporation des thanatologues du Québec

Avec le vieillissement de la population au Québec et le nombre de décès qui va continuer d’augmenter annuellement, le domaine funéraire ouvre toutes grandes les portes à de nouvelles carrières professionnelles dans un métier en pleine transformation.


Et pour répondre aux besoins qui se pointent dans le secteur funéraire, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a même ajouté un nouveau programme collégial octroyant un diplôme de thanatologie.

Il faut savoir qu’au Québec, pour exercer le métier de thanatopracteur(trice), mieux connu sous le nom d’embaumeur, il est nécessaire de détenir un diplôme d’études collégiales en thanatologie. Ce diplôme est obligatoire, tout comme le permis de thanatopraxie du ministère de la santé que doivent posséder tous les thanatopracteurs québécois.

Jusqu’à l’an dernier, seul le réputé Collège de Rosemont offrait cette formation de trois ans au Québec. Comme la plupart des finissants y étaient embauchés avant même d’avoir complétés leur formation, il était devenu nécessaire d’ajouter un nouveau programme et le ministère l’a accordé au Campus-Notre-Dame-de-Foy, dans la région de Québec.

« Comme il s’agit d’un nouveau programme, nous en avons fait la modernisation et nous lui avons ajouté des équipements à la fine pointe d’aujourd’hui, dont un laboratoire de thanatopraxie entièrement équipé et un mannequin mortuaire hautement réaliste », confie M. Mitchel Fortin, coordonnateur du programme au CNDF.

La plupart des finissants sont embauchés avant même d’avoir complété leur formation.

Du côté du Collège de Rosemont, c’est sa renommée et son expertise d’enseignement depuis plus de 40 ans qui en fait une référence dans le domaine funéraire au Québec. «Les activités d’apprentissage sont prévues de manière à introduire graduellement les contacts avec le milieu professionnel et avec le travail pratique que représente le quotidien d’un thanatologue. L’environnement d’apprentissage favorise notamment la consolidation des connaissances et la maîtrise des techniques », confie pour sa part, Mme Sophie Benoît, coordonnatrice au Collège de Rosemont.

Une expertise francophone offerte en Ontario

Et pour soutenir la demande, le Collège Boréal, de Sudbury en Ontario, accueille aussi les futurs thanatologues francophones avec trois programmes d’enseignement, dont celui de thanatopraxie qui peut être reconnu au Québec grâce à un exercice de reconnaissance du MSSS.

Étant situé en Ontario, le Collège Boréal offre les programmes en thanatologie en mode comodal. «À l’exception des stages, les étudiantes et étudiants ont l’option de suivre les cours sur campus, en virtuel ou en ligne, et ce en mode synchrone ou asynchrone. Les étudiantes et étudiants décident d’une journée à l’autre leur méthode de participation aux cours. C’est une option appréciée de la part de nos étudiants », soutient M. Camille Lemieux, le coordonnateur du programme.

THANATOLOGUES: CE QU’IL FAUT SAVOIR

Il existe deux catégories de métier en thanatologie.

1. Thanatopracteur (embaumeur): Diplôme collégial obligatoire, permis de pratique obligatoire, formation continue obligatoire

Trois institutions d’enseignement offrent ce diplôme (Rosemont, Campus-Notre-Dame-de-Foy et Collège Boréal, en Ontario).

2. Conseillers funéraires (accompagnement des familles): Formation académique non obligatoire mais offerte par le Campus-Notre-Dame-de-Foy et le Collège Boréal. Le métier de conseillers aux familles exige cependant une connaissance approfondie des Lois et diverses réglementations du domaine funéraire, une capacité d’écoute exceptionnelle, de l’empathie et des compétences en la matière.