Le titre de MTY reluit en analyse technique

Le titre de MTY présente une occasion pour les amateurs d’analyse technique du marché boursier.

Le titre de MTY (TSX: MTY) présente une occasion pour les amateurs d’analyse technique du marché boursier par les temps qui courent.


Le spécialiste Gaétan Royer, fondateur de la firme Cobalt Investissements, a affuté ses théories en me parlant de l’allure de l’action de la chaîne de restaurants installés dans des centres commerciaux.

L’évolution du titre au cours des derniers mois, toute chose étant égale, l’incite à croire qu’il pourrait croître avec une certaine constance, tout en rencontrant quelques résistances.



« Actuellement, l’action de MTY n’est pas une aubaine, mais elle est à son juste prix, plaide-t-il. J’estime que ce titre va continuer sa croissance, mais on devra être patient, car j’anticipe quelques résistances », explique-t-il, tout en me montrant ses graphiques.

« C’est un titre qui a connu des jours difficiles avec la pandémie. Mais il a bien repris. MTY profite du fait que les prix dans les restaurants ont beaucoup augmenté, ce qui fait que les gens vont décider d’aller moins dans les restaurants plus chers pour se payer un lunch dans ceux moins dispendieux. C’est là que MTY peut sortir gagnant. »

L'action de MTY en analyse technique

MTY a prouvé sa capacité à se développer par acquisitions. Quand on ajoute une nouvelle bannière à celle de la vaste gamme de la compagnie montréalaise, celle-ci s’adopte la sauce lucrative développée par la direction de la chaîne, fait remarquer Gaétan Royer.

Selon ses calculs sur son ratio cours-bénéfice, le titre rencontrera une résistance dans sa montée aux alentours des 87 $, 96 $ et 102 $.



L’action a chuté sous les 65 $ au début de la semaine, après avoir atteint les 73 $ la semaine dernière. Gaétan Royer anticipe la remontée en retenant que le prix plancher de la dernière année a été à 45 $ à la mi-juillet.

L’an dernier, MTY a repris sa chasse aux aubaines en mettant la main sur d’autres restaurants pour agrandir son réseau. Je vous en avais parlé en novembre dernier.

Gaétan Royer, fondateur de la firme Cobalt Investissements

« S’il n’y a pas de mauvaise nouvelle pour MTY qui sort, on peut penser que le titre va progresser », dit-il.

« Nous recherchons le momentum. »

L’écosystème de MTY compte plus de 7000 établissements implantés notamment dans des foires alimentaires de centres commerciaux.

Sur le site MarketBeat, la cible de 12 moisse situe en moyenne à 71 $.



Le système Stingray Karaoke sera installé dans des voitures de marque Audi.

Coup de chapeau : Le Stingray Karaoke dans les Audi

Divers modèles de voitures de la marque Audi seront équipés du système Stingray Karaoke.

La montréalaise Stingray (TSX: RAY.A; RAY.B), a conclu un accord avec Harman, une société de technologies connectées destinées aux marchés de l’automobile, et avec CARIAD, la société de logiciels du groupe Volkswagen.

Stingray, connue pour son répertoire musical connecté, étend ainsi sa portée à une autre marque automobile internationale. Déjà offert par défaut sur les véhicules Tesla et VinFast, Stingray Karaoke propose un catalogue de 100000 chansons, qui peut être consulté par titre, artiste, paroles ou genre musical dans plus de 25 langues.

Il sera intégré de façon transparente au nouveau système d’infodivertissement pour voitures de Harman.

L’accord constitue aussi une avancée majeure pour le secteur des voitures connectées, car de plus en plus de personnes exigent des options de divertissement à la demande pour profiter du temps passé à bord, explique la compagnie.

Depuis le début de l’année, l’action de Stingray (TSX: RAY.A) reprend du mieux, après avoir connu un automne décevant. Le titre a remonté autour des 6 dollars dans les derniers jours de février. Le 9 novembre, il avait dégringolé à 4,12 $.

Coup de gueule : Uni-Sélect vendue

Ce n’est jamais réjouissant de voir une entreprise de chez nous passer aux mains d’un géant étranger. C’est arrivé ces derniers jours quand Uni-Sélect a fait l’objet d’une offre d’achat évaluée à 2,8 milliards $ CAN par une société de Chicago.

C’est son concurrent LKQ qui veut acquérir l’entreprise de Boucherville connue comme distributeur de produits et de pièces d’automobiles.



Uni-Sélect, avec ses 15 centres de distribution et de 400 succursales situées au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni et ses quelque 5200 employés, est vue comme un fleuron québécois. L’entreprise est née en 1968.

« L’opération offre une valeur et des liquidités attrayantes à nos actionnaires et représente l’aboutissement des efforts de notre équipe dévouée visant à améliorer nos activités et à accroître l’efficacité en mettant l’accent sur l’excellence du service à la clientèle », a commenté Brian McManus, président exécutif et chef de la direction de Uni-Sélect.

« Nous voyons d’importantes occasions dont bénéficieront nos clients, employés, fournisseurs et marques, car cette opération nous permettra de combiner nos forces complémentaires au sein de l’équipe LKQ, qui est plus grande, multidisciplinaires et en croissance. »

Les actionnaires d’Uni-Sélect se sont vu offrir une contrepartie de 48 $ par action. Certains analystes affirment cependant que cette offre pourrait être bonnifiée. Lors de l’annonce, le titre se situait autour des 40 $. Il y a un an, il se situait sous les 30 $.

Comme j’ai entendu à plusieurs reprises chez des commentateurs, si on veut être capables de faire des acquisitions outre nos frontières et voir nos fleurons prendre de l’expansion à l’étranger, on doit accepter que l’inverse se produise.

La preuve?

Nuvei Corporation (Nasdaq et TSX : NVEI), une société fintech montréalaise, a finalisé l’acquisition de Paya Holdings Inc. (Nasdaq : PAYA) pour 1,3 milliard $ US (9,75 $ US par action).

Paya, d’Atlanta en Géorgie, viendra amplifier la stratégie de croissance de Nuvei et étendre sa portée à de nouveaux marchés où la technologie de Nuvei est bien positionnée pour accélérer la croissance de ses clients. Donc aux États-Unis.

Paya est l’un des principaux fournisseurs américains de solutions intégrées de paiement et de commerce sans friction qui a traité 50 milliards $ (US) de volume de paiement annuel l’année dernière, principalement dans des secteurs verticaux à forte croissance tels que les soins de santé, les organismes à but non lucratif, le gouvernement, les services publics et d’autres marchés finaux interentreprises.

*Attention



Il est important de noter que cette rubrique ne contient aucune recommandation d’achat ou de vente à l’égard des actions mentionnées. Nous vous incitons à consulter votre conseiller financier.

Des suggestions, commentaires, à cplante@latribune.qc.ca

Suivez Claude Plante sur Facebook

Suivre Claude Plante sur Linkedin