Arrêté pour agression sexuelle malgré ses conditions à respecter

Christian Byiringiro, qui aurait commis une agression sexuelle sur une élève de l’école secondaire de Rochebelle mercredi, est accusé d’avoir fait une vingtaine de victimes il y a quelques mois, à Trois-Rivières.


Le jeune homme de 25 ans comparaît officiellement vendredi après-midi à Québec pour être accusé d’agression sexuelle sur une élève de 17 ans ainsi que de harcèlement criminel sur deux adolescentes de 16 et 14 ans, qui fréquentent une autre école secondaire de la région.

Les plus récents crimes allégués auraient été commis le 1er mars, dans le cas des plaignantes de harcèlement, et le 2 mars pour la plaignante d’agression sexuelle. Cette dernière adolescente marchait en direction de l’école de Rochebelle, à Sainte-Foy, lorsque Byiringiro l’aurait abordée et aurait posé des gestes constituant, selon la Couronne, une agression sexuelle.

La jeune fille a rapidement signalé l’événement à la police de Québec. L’intervention prompte des enquêteurs du module des crimes majeurs, de l’unité intervention jeunesse et prévention, des patrouilleurs, de l’unité canine ainsi que l’établissement scolaire a permis l’arrestation de l’individu.

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Remis en liberté par le juge Poliquin

En décembre 2021, Christian Byiringiro a été arrêté à Trois-Rivières et accusé de 48 infractions aux dépens d’une vingtaine de femmes. Avant vendredi, l’homme devait déjà répondre des chefs d’agression sexuelle, de harcèlement, de voies de fait, de contacts sexuels impliquant une enfant de moins de 16 ans et d’incitation à des contacts sexuels.

Le juge Matthieu Poliquin a accepté de remettre Byiringiro en liberté sous conditions le 23 décembre 2021. La Couronne demandait à ce qu’il passe les procédures derrière les barreaux.

Le même juge allait semer la controverse quelques mois plus tard, lorsqu’il a pris la décision d’absoudre conditionnellement un ingénieur coupable d’agression sexuelle. Simon Houle a finalement été condamné à un an de prison par la Cour d’appel.

Byiringiro et une personne caution se sont engagés pour un montant de 1000 $ après la libération. L’accusé devait respecter un couvre-feu et ne pas se trouver en présence de mineurs. Il lui était aussi interdit de se trouver dans un parc public ou une zone publique fréquentée par des personnes mineures, comme le terrain d’une école. Les 48 accusations de Trois-Rivières sont toujours pendantes: le dossier doit revenir à la cour en avril.