Un grand soulagement pour Martin Boivin, directeur général de Québec numérique, maître d'œuvre de la Semaine numériQC. 

«L'année dernière, on avait pu faire un retour en présentiel, mais pas avec les mêmes réalités. Il fallait imposer le port du masque dans chacune de nos circulations. On a été dans les premiers événements de la ville à se lancer et prendre le risque de produire un événement en présentiel. Et en plus, les gens avaient encore une espèce de réflexe de ne pas être prêt à être en communauté autour de 40, 50, 60, 70 personnes en même temps», lance-t-il en entrevue. 

«C'est plus qu'un soulagement de voir, un, qu'on peut le faire et deux, qu'on a une très belle réponse, plus grosse que jamais. On n'a jamais eu d’autant de participants qui ont confirmé leur présence en si peu de temps. On est vraiment contents. On parle d'autour de 750 personnes qui ont confirmé. En augmentation de 350 %, par rapport à l'édition précédente», ajoute M. Boivin.

Dix thématiques

Plus de 150 conférenciers et panélistes couvriront 10 thématiques. Les hôtes de la Semaine numériQC attendent plus de 2500 professionnels, gens d’affaires, chercheurs et étudiants pendant les cinq jours de l'événement. Intelligence artificielle et données, développement durable, gouvernement, cybersécurité, futur numérique, assurance, e-commerce, technologie en gestion et tourisme seront les grandes thématiques de la Semaine numériQC.

Présent au dévoilement de la programmation, le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire, a souligné l'importance de bien informer les gens sur ce «domaine en plein essor». «Il faut continuer à améliorer la littératie en numérique auprès des gens et à travailler à rendre ça digeste», a-t-il dit jeudi.

Réseautage, etc.

À la Semaine numériQC, ne vous attendez pas à voir des kiosques. «Ce n'est pas qu'on est contre les kiosques, mais on préfère créer des collisions avec d'autres façons de faire qu'avec le classique où on s'échange nos cartes d'affaires. On s'assoit et on jase. On sait que la personne en face a quelque chose à nous vendre. Et qui est possiblement intéressé... On aime mieux les contacts informels. Souvent, les meilleurs deals ou les meilleures collaborations se passent autour d'une bière ou d'un repas. Et non autour d'un kiosque ou d'une carte d'affaires», explique M. Boivin.

«Et notre but, c'est que tout le monde se croise. Tout le monde se rencontre. Il n'y a pas tant d'occasion de faire ça dans le monde du numérique... Ça prend la forme de cocktails, de conférences et de dîners. Ça se passe dans le même lieu», renchérit Carl-Frédéric De Celles, président d’iXmédia et du conseil d’administration de Québec numérique. «Il y a différentes thématiques. Il y en a qui vont venir pour le tourisme, mais ils vont aussi se retrouver dans des conférences sur le commerce électronique. On veut que les gens explorent. Il y a tellement d'intérêts croisés que tout le monde va trouver son compte.» 

Et le télétravail a apporté aussi du changement dans l'approche qu'ont les organisateurs quant à l'espace de rencontres. «On se rappelle que le télétravail, ça fait partie de la réalité de tous les professionnels qui peuvent travailler avec un ordinateur. On a changé un peu l'espace et on aura des espaces-silence où les gens pourront aller travailler. Il n'y a pas de raison de dire qu'on ne peut pas venir à une journée parce que ça va demander trop de temps», conclut M. Boivin. 

La consultation du calendrier complet et l'achat de billets se font sur le site Web de la Semaine numériQC à semainenumeriqc.com.