Le Soleil
Jonathan Custeau
La Tribune
Jonathan Custeau
Singapour figure parmi les endroits où je m’aventurerai probablement en solo.
Singapour figure parmi les endroits où je m’aventurerai probablement en solo.

Voyager solo quand on est deux

Elle pèse lourd, la solitude. Le mot lui-même compte bien quelques tonnes. On le placerait dans un bassin d’eau et il coulerait à pique, comme l’ancre d’un paquebot. Parce qu’on a peur d’être seul trop longtemps, j’imagine. Parce qu’on a peur qu’elle dure toujours, la solitude. Mais être un, juste un, sans personne d’autre, des fois, c’est s’accorder à soi-même l’importance qu’on ne se donne pas souvent.