Les gens présents ont pu visionner l’extrait de la série Duplessis, où le regretté comédien Jean Lapointe, qui incarnait le rôle-titre, annonce que les Québécois auront désormais leur propre étendard.
Un signe de liberté
«Messieurs, la province de Québec a maintenant son drapeau, disait Jean Lapointe dans son rôle de Maurice Duplessis. Un drapeau à croix blanches sur champ d’azur avec lys. Un drapeau, c’est un emblème, un signe de la liberté, une manifestation de majorité, une illustration du désir de vivre et de survivre, une preuve comme quoi nous ne sommes pas en curatelle et en tutelle. Un drapeau, c’est dire que nous sommes quelqu’un, que nous descendons de quelqu’un, que nous voulons vivre notre vie et survivre dans le respect des droits de chacun en exigeant le respect intégral de nos prérogatives, de nos droits et de nos libertés. C’est ça, un drapeau.»
Pascal Bérubé a rappelé que Jean Lapointe, décédé le 18 novembre, était natif de sa circonscription, plus précisément de Price, dans La Mitis.
«On a le drapeau, mais il nous manque le pays»
C’est en marge de l’assemblée générale annuelle de l’organisation locale du Parti québécois, qui se tenait en présentiel pour la première fois depuis trois ans, que le député de Matane-Matapédia a prononcé une allocution visant à rappeler cet anniversaire. M. Bérubé a rappelé que bien des choses se sont passées en 75 ans.
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«De Canadiens français, on est devenu Québécois et les Québécois ont décidé qu’une province n’était pas à la hauteur de leurs aspirations. Ça nous prenait un pays. Je suis d’accord qu’on a le drapeau, mais il nous manque le pays. Il y a des gens qui poursuivent ce travail inlassable pour que notre nation puisse avoir un véritable pays. C’est dans l’ordre normal des choses.»
Pascal Bérubé briguera un septième mandat
Pascal Bérubé a fait un retour sur ses 16 ans en politique et sur ses intentions. Il en a profité pour annoncer qu’il briguerait un septième mandat aux prochaines élections de 2026. «Il peut se passer bien des choses d’ici ce temps-là. Mais, je suis vraiment passionné par ce travail. J’aurai bientôt 48 ans; c’est tout jeune! Si j’ai le sentiment que la population de ma région est derrière moi, je vais me représenter.»
Le politicien a rappelé qu’il était un ardent défenseur de l’indépendance du Québec depuis longtemps et qu’il a décidé de continuer. Il a précisé que, pour lui, c’était un honneur d’avoir été élu député, en mentionnant des personnes dans la salle qui occupent ou qui ont déjà occupé cette fonction. Il a donc salué la présence de l’actuelle députée du Bloc québécois dans Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, Kristina Michaud, de Léopold Marquis, qui a servi sous René Lévesque de 1976 à 1985 dans la circonscription de Matapédia et de René Canuel, qui a été député du Bloc québécois dans Matane-Matapédia de 1993 à 2000. En outre, Pascal Bérubé a mentionné qu’il avait été l’attaché de presse de M. Canuel, aujourd’hui âgé de 86 ans, lors de la campagne électorale de 1997. Le politicien a aussi souligné que sa circonscription est, à sa connaissance, la seule au Québec à être actuellement représentée par un duo composé d’une députée bloquiste et d’un député péquiste. L’événement s’est terminé sur un échange entre lui et les membres de son parti.