L’investisseur américain devenu multimilliardaire a fait fortune en misant sur des entreprises bien spécifiques.
Celui qu’on connaît comme « l'Oracle d'Omaha » a élaboré une stratégie d’investissement somme toute assez simple : l’homme qui a aujourd’hui 92 ans consacre ses dollars à des sociétés solides, dont le prix est temporairement faible; il doit être capable facilement de comprendre rapidement leur modèle d’affaires; ses investissements se font sur le long terme.
Par exemple, M. Buffet détient des actions d’American Express depuis plus de 20 ans, des actions de Coca-Cola depuis plus de quarante ans.
Et si Warren Buffet décidait d’acheter des titres d’entreprises québécoises? Lesquelles feraient partie de son portefeuille? Puiserait-il dans l’Indice Québec-30
Difficile de répondre tout de go, mais on pourrait dire qu’il ferait confiance à des titres comme CGI (TSX: GIB.A), Metro (TSX : MRI) et Couche-Tard (TSX: ATD). Ces sociétés sont des abonnées à la croissance et font preuve d’une assez grande stabilité au fil des années.
On leur reconnait des équipes de gestion performantes et des capitalisations importantes, dans les milliards $. De quoi faire saliver le célèbre nonagénaire.
La prochaine fois que je croise Warren Buffet, je lui pose la question. Promis!
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Coup de chapeau: Cogeco veut monter dans le ring
Combien de fois ai-je lu que les prix de la téléphonie cellulaire au Canada sont parmi les plus élevés dans le monde? On vient d’en avoir une autre indication avec la publication d’une étude du site Cable.co.uk. Son équipe a analysé 292 forfaits mobiles dans 233 pays et territoires.
Résultat: C'est en Israël que les données mobiles sont les moins chères au monde.
Et où se situe le Canada dans ce palmarès? À la queue! Troisième avant-dernier, devant la Suisse et la Corée du Sud.
Plusieurs montrent du doigt le manque de concurrence au pays pour expliquer ces prix plus élevés qu'ailleurs.
Donc, quand j’ai appris qu’un nouveau joueur pourrait s’amener dans le ring avec ses gants de boxe, j’ai reçu comme un jab d’espoir en plein visage. Est-ce que le câblodistributeur Cogeco (TSX: CGO) pourrait être ce pugiliste capable de faire baisser les prix?
Récemment, son patron, Philippe Jetté, affirmait qu’un plan détaillé serait présenté en ce sens d’ici la fin de l’année. Des conditions «prometteuses» semblent avoir été réunies.
Cogeco caresse le projet depuis près de cinq ans. Sa direction a toujours maintenu que sa décision dépendrait du cadre réglementaire lui permettant de louer l’accès au réseau des grandes sociétés de télécommunications canadiennes, soit Bell, Telus et Rogers, des poids lourds de la téléphonie mobile.
Son concurrent direct, Vidéotron, est sur le ring depuis quelques années, disons-le.
Les ambitions de Cogeco n’ont pas retenu toute l’attention des investisseurs. L’action de la compagnie a chuté depuis la présentation des résultats financiers. La perte de 14 000 clients aux États-Unis a fait chuter le titre.
En quelques jours, le titre a perdu 10 $ à la Bourse de Toronto.
Coup de gueule: le remède de cheval de Lightspeed
La montréalaise Lightspeed ne va pas mieux, après la raclée subie lors de la pandémie. Il a fallu à sa direction prendre les grands moyens, soit un remède de cheval.
On a aboli pas moins de 300 postes afin de rationaliser les opérations du fournisseur de solutions technologiques pour commerçants.
La purge annoncée mardi matin devrait permettre d’élimination d'environ 10 % des dépenses d'exploitation liées aux effectifs de la société.
Il s’agissait de la « journée la plus difficile » de l’histoire de Lightspeed, a mentionné la direction dans une communication faite aux « Lightspeeders » touchés.
« C’est une nouvelle difficile pour ceux qui partiront, et ceux d’entre nous qui disent au revoir à de bons amis et collègues avec le cœur gros. Ce sont les gens qui font de Lightspeed un endroit si spécial. Aujourd’hui, nous mettons notre culture à rude épreuve », mentionne-t-on.
Après des années de croissance rapide, à la fois organique et par le biais d’acquisitions, la machine est devenue trop lourde. « La structure organisationnelle et verticale est devenue complexe, avec des rôles qui se chevauchaient. Cette situation a créé des inefficacités », analyse la direction dans la note.
Les résultats du troisième trimestre devraient se situer dans la « fourchette établie précédemment pour les prévisions de revenus et dépasser les prévisions de BAIIA ajusté », a assuré l’entreprise.
La société estime que ces mesures entraîneront une « charge de restructuration supplémentaire en espèces de 12 à 14 millions de dollars, principalement constituée d'indemnités de fin d'emploi, d'avantages sociaux et de coûts connexes, et elle prévoit encourir ces charges en grande partie au cours de son quatrième trimestre ».
Lightspeed fera le point sur son rendement financier le 2 février prochain.
D’ici là, il sera intéressant de voir si le titre pourra se redresser, lui qui a dépéri de façon constante depuis un an.
Au début de 2022, l’action se vendait au-dessus des 40 $. En décembre, elle avait touché les 17 $, pour remonter juste au-dessus des 20 $ dans les premières semaines de la présente année.
Les analystes voient le titre atteindre en moyenne les 43 $ dans un an. Notons qu’en janvier 2022, ces mêmes spécialistes prédisaient que l’action allait atteindre les 116 $ 12 mois plus tard...
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*Attention
Il est important de noter que cette rubrique ne contient aucune recommandation d’achat ou de vente à l’égard des actions mentionnées. Nous vous incitons à consulter votre conseiller financier.
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