Les investissements dans des sociétés publiques ou qui le sont devenues ont été assez nombreux. En fournissant des fonds supplémentaires, la CDPQ peut permettre à ces entreprises d'investir dans des projets qui leur permettent de se développer et de créer de la richesse pour les actionnaires et pour l'économie québécoise dans son ensemble.
Qu'on pense à Lightspeed, Groupe WSP Global, Dialogue et Nuvei.
Récemment lors d’une allocution devant un parterre de gens d’affaires, son grand patron, Charles Emond, a dit que la Caisse avait l’intention d’augmenter la taille de ses investissements au Québec à 100 G$ d’ici 2026, comparativement à 78 G$ actuellement. Avis aux entreprises caressant des projets et qui ont besoin de fonds.
En marge de l’événement, M. Emond n’a pas fermé la porte à l’idée de laisser les Québécois investir directement dans un nouveau fonds commun de placement basé sur son portefeuille mondial diversifié, rapportait le Journal de Montréal.
Imaginez, un genre de FNB (fonds négocié en bourse) calqué sur les investissements de l’institution connue pour être « le bas de laine » des Québécois!
J’ai demandé l’avis à un vieux chum qui scrute pas mal la chose financière depuis des années. « Oui, un FNB calqué directement sur le portefeuille de la Caisse, géré par Placements Québec. Quelle bonne idée! », a-t-il répondu par courriel.
« Ça permettrait à n'importe quelle entreprise d'offrir à ses employés un régime de retraite clé en main, avec les mêmes excellents rendements qu'obtient la Caisse année après année. Et si en plus, Placements Québec pouvait offrir un tel FNB sans aucuns frais de gestion ou minimes (0,01%), les rendements seraient encore meilleurs. C'est un rêve, mais je doute que ça se réalise un jour... »
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Le coup de chapeau : Le «rendement sur l’investissement» d’ADF
« Rendement sur l’investissement. » C’est ce que plusieurs gens d’affaires ont à la bouche quand il est question d’investir pour un nouveau projet.
En juin dernier, le Groupe ADF (TSX: DRX) présentait une usine modernisée à son siège social de Terrebonne. Le coût total de réalisation s’élevait à 31,5 M$. Le député local, ministre de l'Économie et de l'Innovation et ministre responsable du Développement économique régional, Pierre Fitzgibbon, était présent pour couper le ruban.
La démarche de modernisation de l’entreprise spécialisée dans la fabrication de superstructures en acier était appuyée par le gouvernement du Québec qui lui a octroyé un prêt de 20 M$. De ce montant, 7,7 M$ proviennent du Fonds du développement économique, géré par Investissement Québec. Les 12,3 M$ restants ont été puisés dans des fonds propres d’Investissement Québec.
En présentant ses résultats financiers, le patron Jean Paschini, président du conseil d'administration et chef de la direction du Groupe ADF, n’a pas manqué de placer qu’on commençait déjà « à voir les impacts favorables de nos investissements en automatisation à notre usine à Terrebonne, qui nous permettront de générer de meilleures marges dans les trimestres à venir. »
Malgré des produits de 65 M$ au cours du troisième trimestre clos le 31 octobre, par rapport à 110,2 M$ pour la même période un an plus tôt et que ceux s’étalant sur neuf mois totalisent 199,4 M$, comparativement à 233,7 M$ pour ceux de 2021. M. Paschini a affirmé que ces résultats étaient conformes à ses attentes et en continuité avec ceux des derniers trimestres.
Mercredi, la direction de la société a annoncé la signature d'une série de nouveaux contrats majeurs dans les secteurs industriel, de transport et d'infrastructures publiques, totalisant 228 millions de dollars. L'ensemble de ces commandes portent sur les travaux de design et ingénierie des connexions, la fabrication, qui inclut la fourniture de la matière première (acier) et le revêtement industriel, de même que la livraison des différentes structures d'acier et composantes lourdes en acier, dans le cadre nouveaux projets de construction aux États-Unis et dans la grande région de Montréal.
On retire toutefois du carnet de commandes un projet estimé à 131 millions $ dans le sud-est des États-Unis conclu en juin 2019. Les travaux devaient commencer au début de 2020, mais le projet a été retardé par la pandémie de COVID-19.
L’action d’ADF est sur une belle lancée depuis la fin de l’été. En ce début de début de décembre, le titre se transige à un sommet (2 $) rarement atteint dans les dernières années.
Le coup de gueule : La Laurentienne, oui, mais…
On souffle le chaud et le froid avec la Banque Laurentienne (TSX: LB).
Car l’évolution de son action demeure préoccupante. De même que ses performances financières. Les taux d’intérêt en hausse peuvent lui sourire, certes, mais les risques de mauvaises créances de ses prêts hypothécaires augmentent aussi.
Les résultats financiers présentés la semaine dernière par la plus petite banque canadienne ont fait grimper le titre à la bourse de Toronto. D’un peu moins de 2 $. Ça n’a pas manqué d’attirer l’attention.
On parlait d’un résultat net de 226,6 M$ pour l’exercice de 2022 clos le 31 octobre, comparativement à 57,1 M$ pour la même période en 2021. Pour le quatrième trimestre de 2022, ce résultat s’est établi à 55,7 millions $, comparativement à une perte nette de 102,9 millions $ l’an dernier.
Avant de crier victoire, certains observateurs disent préférer attendre de voir comment l’institution financière montréalaise en redressement pourra naviguer dans les eaux troubles redoutées pour les prochains mois.
Parce que certains investisseurs peuvent être encore refroidis de la dégelée vécue à partir du milieu d’août et dans les semaines suivantes. Le prix de l’action est passé de 42 $ à 28 $, soit dit en passant. Une chute de 33 %!
Deux visions s’affrontent :
La cible moyenne des analystes répertoriés par MarketBeat est de 40,40 $ d’ici 12 mois, ce qui dénote un léger doute. Doug Young, de Desjardins garde sa cible à 35 $. Alors que Gabriel Dechaine, de la Banque Nationale, y va d’une baisse de son évaluation de 46 $ à 44 $ dans un an en raison de la marge nette d'intérêt qui reste « sous pression jusqu'à ce que les taux de la Banque centrale se stabilisent ».
Une petite recherche permet de constater qu’au printemps 2020, il n’y a pas si longtemps donc, le dividende versé par action était de 0,67 $. Il s’établit aujourd’hui qu’à 0,46 $.
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La p’tite vite! Deux «initiés» vendent 1,7 M d’actions de Dollarama
Deux membres de la famille Rossy, considérés comme des « initiés », ont convenu de vendre pour un total de 1 754 592 actions ordinaires de Dollarama (TSX : DOL). Après le règlement de ces opérations, Investissements GRI inc. détiendra 2 538 921 actions ordinaires et La Fondation Rossy détiendra 3 770 389 actions ordinaires, représentant un total de 6 309 310 actions ordinaires de la chaîne de magasins à bas prix. Sachez que le produit de cette vente par la Fondation Rossy financera des engagements envers divers organismes caritatifs.
La citation de la semaine: BMO et Extend distribuent des cartes virtuelles
Derek Vernon, chef de BMO Entreprises (TSX: BMO) : « Nos clients titulaires d'une carte veulent que leurs dépenses soient sécurisées et contrôlées, tout en réduisant les coûts. L'application Extend pour BMO répond à ce besoin essentiel grâce à la puissance des cartes virtuelles qui conservent tous les avantages dont nos clients jouissent déjà avec leur programme de carte d'entreprise, tout en les aidant à améliorer leurs finances. »
Le chiffre à retenir : 18 293 240 actions à acheter et à annuler
Selon les termes d’un programme approuvé par la Bourse de Toronto, Redevances Aurifères Osisko Ltée (TSX et NYSE : OR) peut acquérir jusqu’à 18 293 240 de ses actions ordinaires, de temps à autres, jusqu’au 11 décembre 2023, ou à une date antérieure lorsque le programme sera complété. Les rachats quotidiens sont limités à 81 963 actions ordinaires, selon le prix courant du marché. Toutes les actions acquises seront annulées.
*Attention
Il est important de noter que cette rubrique ne contient aucune recommandation d’achat ou de vente à l’égard des actions mentionnées. Nous vous incitons à consulter votre conseiller financier.
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