Un vol de cuivre cause des dommages de 1,5 M$ chez Kruger

Après plusieurs années devant les tribunaux, Kruger et la Ville de Trois-Rivières ont réussi à s'entendre.

Un vol de cuivre survenu il y a deux semaines à l’usine de carton de Kruger à Trois-Rivières a causé des dommages évalués à 1,5 M$.


«En tant que tel, le vol, c’est malheureux, mais ce qui est vraiment désolant dans toute cette histoire-là, c’est que pour accéder au cuivre, ils ont détruit des équipements industriels et provoqué des dommages dont la valeur s’élève à 1,5 M$. C’est majeur», a commenté la directrice aux communications chez Kruger, Paule Veilleux-Turcotte.

Dans les jours précédant le 23 novembre, un ou des voleurs sont entrés par effraction dans l’un des bâtiments situés sur le terrain de l’usine du boulevard Gene-H.-Kruger. Il s’agit de l’entrepôt no 10, soit un ancien réservoir de mazout, où sont stockées des pièces de rechange.

«Les responsables étaient à la recherche de cuivre et ils ont détruit et endommagé, de nombreux équipements industriels, des pièces de rechange, pour en extraire le métal et dont la valeur est estimée à 3000$ sur le marché noir. Ce sont des pièces de rechange critiques et essentielles pour nos opérations», souligne-t-elle.

La sécurité du site a été renforcée et une enquête policière est en cours pour retrouver les auteurs de cet acte de vandalisme. «Une récompense jusqu’à 15 000 $ est offerte pour des renseignements qui nous permettraient d’identifier les voleurs. On a fait mettre en place une ligne téléphonique privée pour que les gens puissent donner de l’information, soit le 819 817-6598. Leur identité va demeurer confidentielle et l’information qu’on va obtenir via cette ligne-là va être transmise aux autorités compétentes. On n’a pas l’intention de rester les bras croisés», affirme la porte-parole.

Heureusement, dit-elle, le méfait n’a pas eu d’impact sur la productivité de l’usine, mais le bon état de ces pièces de rechange s’avère important pour assurer le bon déroulement des opérations.

«Les vols de cuivre, c’est un fléau pour d’autres entreprises. On souhaite sensibiliser la communauté d’affaires afin de prévenir d’autres méfaits dans la région et on invite aussi nos voisins à être vigilants. On n’est pas les seuls à être victimes de ça, mais de cette ampleur-là, c’est assez majeur», a conclu Mme Veilleux-Turcotte.